Marc Van Ranst soulagé par la fin du port du masque obligatoire: «Je ne m’y suis jamais habitué»

Depuis aujourd’hui, les Flamands n’ont plus l’obligation de porter le masque, un assouplissement qui était attendu par de nombreuses personnes. Parmis elles, Marc Van Ranst s’est félicité de ne plus devoir en mettre, lui qui trouvait cela irritant.

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Cela semble être la fin d’une longue période qui a bouleversé nos vies. Une «fin» relative qui ne s’applique cependant que dans le nord du pays à partir de ce 1er octobre. En effet, la Flandre a décidé de s’en tenir au socle fédéral, dévoilé lors du dernier Comité de concertation, pour l’obligation du port du masque. Autrement dit, le port du masque par les plus de 12 ans n’est obligatoire que dans les transports en commun, les gares et les aéroports, les établissements de soins, les professions de contact et lors d’événements rassemblant plus de 500 personnes à l’intérieur. Il pourra donc être enlevé, notamment dans l’horeca.

Et cette nouvelle semble ravir de nombreux Flamands, en premier Marc Van Ranst. Dans les colonnes du Laatste Nieuws, le célèbre virologue confesse avoir «détesté presque tous les moments passés avec un masque buccal». «Je trouvais cela irritant, même si c’était un outil utile. Je ne m’y suis jamais habitué», ajoute-t-il. S’il admet qu’il ne portera désormais plus le masque dans les endroits où il n’est plus obligatoire, il se fiera néanmoins à son compteur de CO2 pour le mettre ou quitter les lieux en cas de besoin.

Une décision logique

Pour lui, cette décision d’abolir le port du masque est «logique», comme le relaient nos confrères de Sudinfo. «Après la série d’assouplissements qui ont déjà eu lieu, c’était la seule mesure qui pouvait être prise. Après, le fait que l’obligation du port du masque soit supprimée n’est pas idéal. On va dire que c’est un risque calculé. Nous l’avons vu l’année dernière, l’hiver arrive et c’est une période faste pour les coronavirus. Mais cette année, beaucoup de Flamands sont maintenant vaccinés», explique-t-il à nos confrères.

Si Marc Van Ranst fait donc tomber le masque, il tient tout de même a rappelé l’utilité de celui-ci. «On ne met pas un masque pour se protéger, c’est pour protéger les autres. Ceux qui sont malades feraient bien d’en porter un. Dans les pays asiatiques, c’est d’ailleurs la coutume depuis bien longtemps: quand les gens sont malades, ils ne sortent pas ou portent un masque. Ils le font par politesse», conclut-il.