Malgré 3.200 € de revenus, cette famille flamande est contrainte de vivre dans une tente

L’histoire d’une famille avec trois enfants contrainte de dormir dans une tente dans un camping a ému la population au nord du pays.

par
Rédaction
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Depuis août, Mario Van Bael, Vienna De Raet, et leurs deux enfants vivent dans une tente. Ils l’ont plantée dans le parc de vacances de Breebos, en Flandre.

La famille expulsée du camping

À cause de la crise, le père a perdu son emploi et la famille s’est retrouvée incapable de payer le loyer de leur maison. «Nous avons 3.200 € de revenus, mais nous ne trouvons pas de logement à louer. Nous ne sommes pas les seuls, même dans un pays comme la Belgique», témoigne Vienna, 35 ans. La famille se trouve dans une impasse car leurs revenus sont trop élevés pour accéder à un logement social. Parallèlement, ils ont du mal à trouver un bien à louer car les propriétaires et les agences immobilières ont des exigences élevées et demandent des garanties que la famille n’est pas en mesure de donner.

Leur histoire a été partagée en début de semaine par nos confrères du journal Het Belang Van Limburg. Depuis, la famille a été expulsée du camping. Elle a dû faire ses bagages et partir jeudi matin. À deux doigts de se retrouver sans rien, ils ont finalement reçu une excellente nouvelle. Deux propriétaires veulent bien leur louer une maison dans leur région et dans leur budget.

Leur témoignage a ému des propriétaires

En début de semaine, leur témoignage a ému deux propriétaires. Un homme vivant à Brasschaat vient de déménager et propose à la famille de s’installer temporairement dans la maison qu’il vient de quitter. Mais ce n’est pas la seule proposition. Un habitant de Nijlen leur offre la possibilité de louer une maison dans leur budget qu’il vient d’acheter. Dans une quinzaine de jours, ils pourront emménager dans cette dernière.

Tout n’est pas encore résolu pour Mario, Vienna et leurs enfants. Après la parution de l’article, le camping de Breebos leur fait savoir qu’ils doivent quitter l’établissement. Ils ont jusqu’à jeudi, 11h, pour partir. C’est la douche froide. Que vont-ils faire pendant les deux semaines qui les séparent de leur emménagement dans leur nouvelle maison? Aller dans un autre camping? C’est difficile car la plupart des établissements ferment en octobre.

Une solution temporaire trouvée

Finalement, un ami de la famille vient à leur secours. Il accueille la famille en attendant leur installation dans leur maison. «Mario est allé chercher une remorque. Ils viennent à la maison avec moi ce soir. Pas pour planter leur tente dans mon jardin. Ils viennent chez moi», raconte-t-il à Het Belang Van Limburg.