L'UCM s'attend à une prolongation des mesures de soutien

Les mesures de soutien octroyées jusqu'ici aux indépendants pour faire face à la crise liée au coronavirus doivent être prolongées au mois de mai, estime l'UCM, après l'annonce de la prolongation du confinement au 3 mai.
par
Maite
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"Plus de 90% des indépendants et chefs de PME ont cessé ou fortement diminué leur activité. La prolongation du confinement rend le soutien des autorités publiques absolument indispensable. Les entrepreneurs, hommes et femmes, doivent pouvoir vivre et pouvoir reprendre leur activité. Sans quoi, nous allons au-devant d'une catastrophe économique", écrit l'Union des classes moyennes dans un communiqué.

Un revenu de remplacement

L'Union mise notamment sur la prestation financière mensuelle du droit passerelle, "un revenu de remplacement pour près de 300.000 indépendants forcés d'interrompre leurs activités". La suspension des taxes et redevances pesant sur l'activité économique, qu'elles soient fédérales, régionales ou communales, doit également s'étendre sur trois mois.

La prolongation du confinement impose en outre de trouver une solution claire et structurelle pour les baux commerciaux. Les entrepreneurs locataires n'ont pas de rentrées pour payer leur loyer et n'ont pas, dans les faits, la jouissance du bien immobilier. L'UCM propose de suspendre des mensualités, avec une indemnisation des propriétaires à hauteur de 50% par les sociétés publiques de financement. Les locataires auraient deux ans pour rembourser cette indemnité.

L'organisation demande à Febelfin et Assuralia (banques et assurances) de rappeler à leurs membres les engagements pris en matière de reports et de facilités de paiement. La situation sur le terrain n'est pas satisfaisante, juge l'Union.