«L’Horeca et le catering sont au bord de la noyade»

40% de chiffre d’affaires en moins par rapport à la même période avant la pandémie de coronavirus. La 4e vague et les mesures supplémentaires qui ont été mises en place, le CST et le port du masque, ont provoqué une chute spectaculaire des revenus de l’Horeca et du catering, estime jeudi Comeos, la fédération du commerce et des services.

par
Belga
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«Aujourd’hui, un restaurant est vraiment un lieu sûr. Toutes les entreprises disposent aujourd’hui d’un compteur de CO2 pour mesurer la qualité de l’air, seuls les clients vaccinés ou testés sont les bienvenus et ils portent tous un masque, tout comme le personnel. Si nous sommes honnêtes, c’est beaucoup plus sûr que d’accueillir des gens dans votre maison aujourd’hui», a déclaré Dominique Michel, CEO de Comeos.

Pour le secteur, le coût supplémentaire des primes de fin d’année s’élève à 250 millions d’euros soit un million d’euros pour une chaîne horeca de taille moyenne.

«Une situation intenable»

«Cette situation est intenable. Nous demandons donc de toute urgence au gouvernement d’intervenir en faveur des entreprises touchées, comme l’année dernière. Les périodes de chômage temporaire dans le calcul de la prime de fin d’année seront supportées par le gouvernement, les périodes d’activité par les entreprises elles-mêmes. Le secteur est à bout de souffle depuis près de deux ans. Nous avons désespérément besoin de soutien maintenant. De même, il serait préférable de prolonger le chômage temporaire jusqu’au premier trimestre de 2022, notamment pour le secteur de l’Horeca. Les chiffres du chômage temporaire sont de nouveau en hausse», conclut M. Michel.