L’explorateur belge Dixie Dansercoer est décédé

Dixie Dansercoer est décédé en expédition au Groenland à l’âge de 58 ans, a rapporté mardi VTM. L’explorateur a succombé à une chute dans le gouffre d’un glacier.

par
Belga
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Les recherches pour retrouver le corps de l’explorateur Dixie Dansercoer, qui a perdu la vie lundi soir lors d’une expédition au Groenland, n’ont pu se poursuivre ce mardi, les conditions sur place ne le permettant pas, a-t-on appris auprès de son collègue et ami Stefan Maes.

Dixie Dansercoer a trouvé la mort lundi soir, en pleine expédition au Groenland, alors qu’il tentait avec son collègue canadien Sébastien Audy de trouver un endroit sûr pour y dresser leur bivouac. «Dixie ouvrait la voie et est soudain passé à travers la glace, pour tomber dans un gouffre. Les hélicoptères de secours sont arrivés sur place après trois heures et demie ce qui est relativement rapide étant donné les circonstances. Tout a été tenté pour descendre dans le gouffre mais celui-ci est incroyablement profond et il n’y avait pas de contact visuel avec le corps.»

Après six heures, les recherches ont finalement été suspendues, en raison également du danger encouru par les sauveteurs. Les recherches n’ont pas pu reprendre mardi. «Il n’y a aucune chance de survivre à une telle chute. Les conditions ne permettent pas non plus de poursuivre les recherches», explique encore Stefan Maes.

«Souci du détail»

Ce dernier a participé avec Dixie Dansercoer à des expéditions au Groenland et en Antarctique et se souvient d’un homme qui ne laissait rien au hasard et se préparait jusque dans les moindres détails. «C’était rassurant de partir en expédition avec lui. Il était connu pour son souci du détail quand il s’agissait de mesures de sécurité. Mais les couches de glace ne sont pas toujours bien fermes car elles sont soumises à des changements de température, ce qui peut réduire leur épaisseur. Mais s’il y avait eu des indices suggérant que la situation était dangereuse, Dixie aurait été le premier à prendre un détour plus sûr».

Selon son ami, l’explorateur belge a perdu la vie là où il aimait tant aller, lui qui savait aussi communiquer son enthousiasme aux autres. S’il n’était pas forcément l’homme de «grands défis», il voulait repousser les limites, tout en tenant compte des possibilités de chacun et de ce qui était réaliste. «Sur ce plan, il affiche un beau bilan», estime Stefan Maes.