Les hôpitaux seraient saturés sans la vaccination, estime Steven Van Gucht

Le virologue a fait le point sur l’impact de la vaccination sur les hospitalisations liées au coronavirus.

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Après plusieurs semaines de hausse, les contaminations et les hospitalisations à cause du coronavirus semblent enfin se stabiliser dans notre pays. Entre le 17 et le 23 août, 1.942 nouvelles contaminations ont été enregistrées en moyenne chaque jour. Le nombre d’infections stagne (+ 0%) ainsi par rapport à la semaine précédente, selon les chiffres de Sciensano mis à jour vendredi fin de matinée. Entre le 20 et le 26 août, 57,1 personnes en moyenne ont été admises chaque jour à l’hôpital à la suite d’une infection au SARS-Cov-2 (-6% par rapport à la semaine précédente). Au total, 602 personnes se trouvent hospitalisées pour Covid-19 (-1%) dont 182 en soins intensifs (+2%).

Nous sommes donc bien loin des chiffres de la deuxième vague durant laquelle les soins intensifs étaient au bord de la saturation. Pour le virologue, il n’y a pas de doute, la vaccination montre son efficacité. «Sans la vaccination, avec tous les assouplissements et les contacts que nous avons eus récemment, il y aurait eu une augmentation insoutenable des chiffres dans les hôpitaux. La raison pour laquelle nous pouvons ‘digérer’ la situation actuelle s’explique simplement par le fait que de nombreuses personnes ont déjà été vaccinées. Par conséquent, nettement moins de personnes se retrouvent à l’hôpital. Les dernières données le montrent clairement: le rapport entre le nombre d’infections et le nombre d’admissions à l’hôpital est beaucoup plus important qu’auparavant», indique-t-il à Het Laatste Nieuws.

De nombreux scénarios possibles

Mais cela ne signifie pas que tous les dangers sont derrières nous! De nombreux assouplissements vont encore entrer en application en septembre. De quoi faciliter la circulation du virus. «Selon les meilleurs scénarios – en conservant les mesures actuelles – on pourrait compter quelques centaines de personnes aux soins intensifs d’ici octobre-novembre, tandis que les scénarios plus pessimistes prévoient plus de 1.000 patients aux soins intensifs. Mais entre ces deux extrêmes, tout est possible», conclut le virologue.