Les entreprises belges voient le bout du tunnel grâce à l’amélioration de la situation sanitaire

La perte de chiffre d’affaires que les entreprises belges déclarent subir en raison de la crise du coronavirus est revenue de 10% en mai à 8% en juin, ressort-il de la dernière enquête du Economic Risk Management Group (ERMG), une collaboration entre les organisations d’employeurs et la Banque nationale. Les entreprises commencent par contre à pâtir d’une pénurie de main d’oeuvre qualifiée et de problèmes d’approvisionnement.

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L’amélioration du chiffre d’affaires a été observée dans la majorité des secteurs d’activité, grâce à une meilleure situation sanitaire et au retrait progressif des mesures restrictives. Elle a été le plus marquée dans l’horeca, où la perte de chiffre d’affaires est revenue de près de 70% en mai à 30% en juin.

Les prévisions de chiffre d’affaires pour 2021 s’améliorent et s’établissent à 6% en deçà du niveau qui aurait été atteint sans la crise du coronavirus. Sachant que ces résultats se rapportent à l’ensemble de l’année 2021 et que la perte de chiffre d’affaires était encore sensiblement plus marquée au premier semestre, à 10% en moyenne, on peut déduire que les entreprises s’attendent à une forte progression pour le second semestre.

Trop peu de personnel qualifié

Ces dernières signalent toutefois d’importantes difficultés de recrutement, principalement en raison du manque de candidats. Moins d’une de ces entreprises sur cinq indique avoir pu recruter du personnel qualifié sans difficultés au cours de ces six derniers mois. Ce pourcentage est plus faible pour la Flandre (15% des entreprises) que pour la Wallonie (24%) et Bruxelles (28%).

La part des entreprises présentant des problèmes d’approvisionnement a fortement augmenté depuis le début de cette année. Parmi les entreprises dépendant des fournitures (deux tiers des entreprises interrogées), la moitié indique que leurs livraisons ont été modérément ou fortement perturbées en juin, soit la même proportion qu’un mois plus tôt. Les branches d’activité les plus touchées sont le commerce de gros, le commerce de détail non alimentaire, la construction et l’industrie. Les raisons les plus fréquemment citées sont les pénuries rencontrées par les fournisseurs et les problèmes de transport.