Le statut vaccinal des parents aura une influence sur l’accès à l’école des enfants

Ce mercredi, le mode d’emploi qui indique la marche à suivre pour la gestion de la Covid-19 au sein des établissements scolaires a été dévoilé. Publié par la Cocom, l’Aviq et l’ONE, ce document stipule que l’accès à l’école des enfants ne dépendra pas de leur statut vaccinal, mais bien de celui de leurs parents.

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Cela fait plusieurs semaines que la gestion de la Covid-19 au sein de nos écoles soulève de nombreuses questions chez les parents, mais aussi chez les professeurs et chez les directeurs d’école, pour qui la situation est particulièrement difficile. Le variant Omicron et sa contagiosité changent la donne, et il fallait donc adapter les protocoles en place.

Ce mercredi, la Cocom, l’Aviq et l’ONE ont finalement publié le mode d’emploi que devront suivre nos établissements scolaires afin de lutter au mieux contre la Covid-19. Parmi les règles à suivre pour les moins de 12 ans, une en particulier pose question: le statut vaccinal de l’enfant ne sera pas pris en considération, mais ce sera bien celui de ses parents qui jouera sur son accès à l’école.

Différents scénarios

Plusieurs scénarios sont donc possibles si un adulte au sein du foyer est positif, comme le relaient nos confrères de 7sur7 :

1) Si un adulte du foyer est complètement vacciné mais pas l’autre, l’enfant sera soumis à la règle des contacts à haut risque non-vaccinés. Il devra donc effectué une quarantaine de 10 jours, faire un autotest est recommandé à 10 jours, ainsi que rester vigilant pendant 20 jours.

2) 1) Si tous les adultes présents dans le foyer sont vaccinés, une quarantaine n’est pas nécessaire mais un autotest est recommandé après 10 jours.

3) Si un enfant est positif à la Covid-19, ses frères et sœurs pourront sortir de quarantaine seulement si tous les adultes dans le ménage sont vaccinés.

4) Si un enfant est positif, mais que les adultes du ménage ne sont pas entièrement vaccinés, les mesures prévues pour le moins vacciné s’appliquent aux frères et sœurs également.

Il est à noter qu’un enfant asymptomatique n’est pas soumis à une quarantaine ou un isolement s’il a un PCR positif endéans les cinq mois.