L’aide de pompiers flamands refusée à Liège? Annelies Verlinden réagit à la polémique

Des pompiers flamands ont fait part de leur frustration dans la presse flamande car leur aide aurait été refusée par la cellule de crise liégeoise.

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Rédaction en ligne avec Belga
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L’actualité des derniers jours est marquée par les terribles intempéries qui ont touché notre pays la semaine dernière. Celles-ci ont causé la mort d’au moins 31 personnes. Quelque 70 personnes sont toujours portées disparues, selon le dernier bilan des autorités. Ces tristes événements sont à l’origine d’un mouvement de solidarité sans précédent en Belgique. Les aides viennent de toute part pour venir en aide aux sinistres. C’est notamment le cas d’une centaine de pompiers flamands qui ont fait la route jusqu’à Liège. Le hic? Leur aide n’était visiblement pas la bienvenue, selon plusieurs journaux de la presse flamande.

Selon nos confrères du Nieuwsblad, tout se passait bien jusqu’à samedi dernier. Ce jour-là, les secours du nord du pays étaient contraints de rester à la caserne de Verviers. Le commandant Koen Van Der Zwalm déplore la situation: «Nos pompiers devaient être sur place à 8 heures du matin. Certains se sont levés à 5 heures du matin pour ça. Mais cela a pris jusqu’à 14 heures avant qu’ils obtiennent leur première mission. Cela a causé de la frustration».

Même son de cloche du côté du commandant Bert Brugghemans qui explique que «les pompiers veulent aider. Il n’y a rien de plus frustrant que de ne rien pouvoir faire en cas de catastrophe». Pire encore: les secours flamands étaient prêts à continuer leur travail après 21h. Ils ont été stoppés car le commandement liégeois arrêtait à cette heure. Dimanche, la police leur a enfin annoncé que leur présence n’était pas nécessaire en ce début de semaine, rajoute HNB.

Allenlies Verlinden éteint la polémique

«Toute aide est bienvenue», a répondu mardi le cabinet de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V). «Nous remercions tous les pompiers qui se rendent disponibles», a clarifié mardi le cabinet de la ministre Verlinden. «Pour organiser les secours au niveau local, il fallait faire un inventaire clair des besoins sur le terrain. Cela a entre-temps eu lieu», assure-t-il.