La rentrée de 2022 s’annonce tendue: la FWB planche pour s’assurer que chaque élève trouve une place

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé jeudi une «note d’intention» pour s’assurer que suffisamment de places scolaires soient disponibles à la rentrée prochaine pour les élèves qui accèderont alors à l’enseignement secondaire.

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

Pour rappel, la dernière rentrée scolaire de septembre 2021 s’était déjà révélée historiquement tendue en matière de places disponibles en Région Bruxelles-Capitale. La FWB avait pu éviter le crash grâce à l’effort de plusieurs écoles qui, en louant notamment en urgence des espaces de bureaux, avaient réussi à créer in extremis de nouvelles places, ce qui avait permis de vivre une rentrée plutôt normale sur le front des inscriptions.

Or, sur base des dernières statistiques de population scolaire, la rentrée de septembre 2022 s’annonce encore plus difficile que la précédente. Cette situation s’explique notamment par les importants retards enregistrés dans les chantiers scolaires dans la capitale.

De trop nombreuses places manquantes

Pour la rentrée de septembre 2022, 1.388 nouvelles places dans le secondaire étaient normalement attendues dans la capitale. Mais seules 408 seront finalement créées et disponibles à cette échéance, et ce pour tous les niveaux du secondaire.

Pour la seule première secondaire en particulier, 135 nouvelles places à peine seront prêtes pour septembre prochain, alors qu’il en faudrait au moins… 450 pour vivre une rentrée sans accroc.

Mobilisation de la FWB

Face à cette situation, le gouvernement de la FWB entend à nouveau mobiliser les différents pouvoirs organisateurs de la capitale pour créer de nouvelles places en urgence, notamment via la location d’espaces de bureaux ou l’installation de préfabriqués dans leur enceinte.

L’exécutif entend aussi aider financièrement les écoles qui le peuvent à mener des travaux d’extension dans des délais rapides. Quatre millions d’euros sont ainsi prévus à cet effet au budget 2022 de la Fédération.

Une image bruxelloise ternie

Enfin, nombre d’écoles de la capitale pâtissent d’une mauvaise image, ce qui dissuade les parents d’y inscrire leur enfant alors qu’elles disposent souvent de places disponibles. Le gouvernement entend ici travailler à une meilleure attractivité de ces écoles.

Outre la rentrée de 2022, l’exécutif réfléchit également à celles des années suivantes. L’évolution démographique dans la capitale prédit en effet encore quelques années difficiles en matière de places dans l’enseignement secondaire.

Même si la démographie est actuellement en train de reflluer dans l’enseignement fondamental, cette dynamique mettra toutefois encore quelques années afin d’atteindre l’enseignement secondaire.