La police intervient après des débordements à la marche contre les mesures sanitaires à Bruxelles

La police a fait usage de l’arroseuse et de gaz lacrymogène, dimanche vers 14h45, contre des manifestants sur la petite ceinture, à hauteur du carrefour de l’avenue des Arts et de la rue Joseph II à Bruxelles, a indiqué la porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles, Ilse Van de keere.

par
Belga
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Selon le parcours défini avec les autorités, les manifestants devaient à cet endroit quitter la petite ceinture et tourner dans la rue Joseph II. La police avance que certains manifestants ont voulu continuer tout droit et ont jeté des feux d’artifice contre la police. Cette dernière a alors fait usage de l’arroseuse et de gaz lacrymogène contre les manifestants.

Certains participants étaient à cette heure déjà arrivés dans la petite rue de la Loi, lieu de fin défini. Certains sont allés dans le parc du Cinquantenaire. D’autres ont quitté le cortège.

35.000 manifestants rassemblés

Environ 35.000 personnes, selon l’estimation de la police de Bruxelles-Ixelles, se sont rassemblées dimanche à 13h00 devant la gare du Nord de Bruxelles pour la manifestation intitulée «Ensemble pour la liberté». Les participants veulent avant tout protester contre le pass sanitaire, qu’ils estiment être un facteur de division dans la société. Leur mot d’ordre est «ça suffit!».

Le cortège s’est mis en route dès 13h25 au lieu de 14h00, vu le monde présent. Peu de personnes portent un masque. Beaucoup sont venues protester simplement, sans pancarte.

La manifestation a fait l’objet d’une autorisation par la Ville de Bruxelles, a indiqué la porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles Ilse Van de keere. Un parcours a été défini avec les forces de l’ordre jusqu’à la petite rue de la Loi, au cœur des institutions européennes à Bruxelles. Un podium a été mis en place à l’arrivée pour que des discours puissent avoir lieu. La dislocation est prévue en fin d’après-midi, vers 17h00.

«Nous dénonçons les mesures restrictives de liberté, qui n’ont pas constitué une solution structurelle pour les soins de santé», ont défendu les organisateurs dans leur communiqué. Le mot d’ordre de cette mobilisation est «Ça suffit!»