La piqûre sauvage vous inquiète cet été? Voici tout ce que vous devez faire si un proche ou vous en êtes victime

Depuis que la vie nocturne a repris son cours, après deux ans de disette, un nouveau phénomène des plus inquiétants semble exploser, celui des piqûres sauvages. Tandis que les festivals battent leur plein, il semble essentiel de rappeler les différents réflexes à voir si vous, ou si l’un de vos proches, est victime d’une piqûre.

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Contexte

Couleur Café, Werchter, Paradise City et Core sont déjà derrière nous, mais il nous reste de nombreux festivals à vivre cet été. Dès ce week-end, les Ardentes donneront encore l’occasion aux amateurs de musique de faire la fête devant leurs artistes préférés. Mais depuis quelques mois déjà, la fête peut être gâchée par des personnes malintentionnées qui piquent des personnes à leur insu.

Malheureusement, un festival en est venu au point d’être annulé en cours de route, car pas moins de 24 victimes de ces piqûres avaient été recensées par les organisateurs. Toutefois, sur onze personnes qui avaient subi un prélèvement sanguin, seule une semblait avoir été effectivement piquée.

Les festivals ont beau faire de la prévention à ce sujet, une piqûre (sans mauvais jeu de mot) de rappel n’est jamais de trop, et il semblait donc opportun de détailler les symptômes des piqûres en question ainsi que les différents gestes à poser pour savoir comment réagir en cas de souci.

Quels symptômes?

–> Vertiges, bouffées de chaleur, nausées

–> Tête lourde et/ou pertes de mémoire

–> Vomissements et perte de connaissance

Naturellement, il est difficile de percevoir que l’on a été piqué dans la cohue générale. Mais si vous commencez à ressentir des effets, tentez de trouver l’endroit de votre corps qui a été touché, qui peut devenir bleu ou rouge.

Les réflexes à avoir?

–> Agir rapidement: dans ce genre de situations, il ne faut pas perdre une seule seconde. Si vous ou un proche êtes victime d’une piqûre, prévenez rapidement l’un de vos amis dans un premier temps, puis un.e responsable de l’établissement où vous vous trouvez, voire la Croix-Rouge si elle se trouve sur place.

–> Rendez-vous aux urgences: on ne sait pas précisément ce qui est injecté chez les victimes à l’heure actuelle. Quelle que soit la substance en vous, le risque de transmission du VIH, de l’hépatite B ou C existe, à cause de l’aiguille. Il est donc essentiel de se rendre à l’hôpital où les médecins pourront vous proposer un traitement préventif contre ces maladies et ainsi éviter toute contamination.

–> Effectuer un bilan toxicologique: Il est également, à ce moment-là, impératif d’effectuer un bilan toxicologique. En effet, la présence de drogues dans le sang n’est plus détectable au-delà de dix heures après l’injection.

–> Porter plainte: une fois que votre état ne nécessite plus d’assistance médicale, allez porter plainte auprès du commissariat le plus proche de l’endroit où vous vous trouvez (des antennes de police existent dans la plupart des festivals, ndlr).

–> Témoin? Si vous observez une personne qui n’est manifestement pas dans son état normal, allez lui demander si elle a besoin d’aide. Si c’est le cas, amenez là près d’un responsable de l’établissement où vous vous trouvez ou à la Croix-Rouge. En cas de doute, appelez le 112.