La pandémie a fait des dégâts chez nos jeunes: une hausse des pensées dépressives constatée par une étude

Les enfants et les jeunes ont vécu des moments difficiles pendant la pandémie. Cela était déjà clair auparavant, mais les recherches du CLB le confirment.

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C’est surtout le nombre de signalements de pensées dépressives et de problèmes d’anxiété qui a augmenté au cours de l’année scolaire 2020-2021, selon le rapport annuel.

Le CLB ont lancé l’enquête sur les contacts auprès de 69 991 élèves et 12 106 membres du personnel scolaire. Au total, 260 570 élèves et 9 118 membres du personnel ont été mis en quarantaine.

L’impact émotionnel de la pandémie sur les élèves est évident dans la recherche. Ils ont enregistré 13 834 interventions concernant des problèmes d’anxiété, d’humeur ou de personnalité. Cela représente une augmentation de plus de 87% par rapport à l’année scolaire précédente. Ils ont également vu le nombre d’interventions concernant l’automutilation plus que doubler. Les problèmes de comportement ont connu une légère augmentation.

Une augmentation des préoccupations

On constate également une augmentation du nombre de préoccupations. C’est le cas lorsque les possibilités de développement et/ou l’intégrité d’un mineur sont menacées à un point tel que le CLB a le devoir de prendre des mesures pour garantir la sécurité du mineur, par exemple en faisant appel au centre confidentiel de lutte contre les abus envers les enfants ou au tribunal de la jeunesse. Une situation de détresse a été constatée pour 10 689 élèves, soit une augmentation de 28% par rapport à l’année scolaire 2019-2020.

Les CLB soulignent que les ressources supplémentaires que le gouvernement avait prévues pour la relance devaient être utilisées intégralement pour organiser les enquêtes de contact dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.