La Boum 3 n’a finalement pas eu lieu, voici pourquoi

Des policiers ont saisi samedi peu après 16h00 le matériel sonorisation du collectif l’Abîme au bois de la Cambre à Bruxelles, a indiqué le porte-parole du collectif, en charge de l’organisation de la Boum 3. Ilse Van de keere, porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles, a confirmé la saisie et a précisé en fin de soirée qu’aucune fête n’a été signalée dans le bois. La porte-parole de la police de Bruxelles-Midi (Forest, Saint-Gilles et Anderlecht) n’a pas non plus fait état d’une fête dans les parcs de son territoire.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

L’enregistrement de l’émission de radio avec des DJ n’a pas eu lieu comme prévu ce samedi dans les locaux de Vibration. Dépourvu de cette programmation musicale imaginée pour démultiplier la fête, le collectif l’Abîme a quand même allumé le matériel de sonorisation au bois de la Cambre à 16h00, heure de début annoncée pour la Boum 3. Quelques minutes après, des policiers sont arrivés, ont demandé de couper la musique et ont saisi le matériel.

À l’issue de la marche jusqu’aux institutions européennes de l’ «European Demonstration for Freedom & Democracy», une partie des manifestants est retournée au bois de la Cambre, lieu de rassemblement initial, puis s’est dispersée. Il n’y a pas eu d’incident.

Dans le cadre de cet événement pour dénoncer les restrictions sanitaires jugées «liberticides» par les organisateurs et la politique vaccinale développée en Europe, la police a seulement signalé l’usage de gaz lacrymogène à l’arrivée du cortège, à hauteur du rond-point Schuman, afin de contenir le millier de manifestants sur la petite rue de la Loi et l’avenue de la Joyeuse Entrée, certains ayant essayé de continuer leur avancée par-delà les barrières de la police. Une personne ayant reçu du gaz lacrymogène a été soignée sur place par les secouristes, de même qu’une personne ivre. Il n’y a pas eu d’arrestation.