«Je reste persuadé que c’est une erreur»: Vandenbroucke ne comprend pas la position francophone sur le port du masque à l’école

Le ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke a affirmé dimanche sur RTL-TVI ne pas comprendre la position francophone sur le port du masque à l’école primaire. «Caroline Désir (ministre de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles) fait de son mieux. Et je sais aussi que porter le masque, pour les enfants, ce n’est pas confortable. Mais l’alternative, c’est un risque de fermeture d’école.»

par
Belga
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Mercredi, le comité de concertation a laissé le soin aux communautés de réglementer le port du masque à l’école primaire. Ce ne sera pas le cas côté francophone, alors que, côté néerlandophone, celui-ci est déjà imposé en 5e et 6e année depuis le 8 novembre.

«La Flandre n’est pas exactement notre boussole», a commenté Frank Vandenbroucke. «Il faut comparer avec les enfants italiens, espagnols, français, où le masque est obligatoire à partir de 6 ans. Les Italiens n’ont pas l’habitude de torturer les enfants! Pourquoi fait-on ça? Parce que le port du masque aide à limiter la circulation du virus. Il faut tenir encore cinq semaines dans les écoles francophones, avec une circulation du virus qui ne cesse d’augmenter. Je reste persuadé que c’est une erreur de ne pas demander aux enfants, au moins de plus de 10 ans, de porter un masque.»

«Il ne faut pas de boycott»

Par ailleurs, Frank Vandenbroucke a qualifié d’«expression malheureuse», son approbation d’un éventuel boycott des établissements horeca qui ne prennent pas le contrôle des Covid Safe Ticket au sérieux.

«Absolument», telle était la réponse donnée samedi matin sur la VRT à la question de savoir si la population doit boycotter ces restaurants. Le ministre a quelque peu nuancé son propos dimanche. «Je n’aime pas rester dans un restaurant qui ne contrôle pas bien le CST. Mais non, il ne faut pas de boycott. Je retire ça.»