Ines, poussée sur les rames du métro à Bruxelles, se veut optimiste: «les montagnes d’aujourd’hui sont les dunes de demain»

Cette mère de trois enfants avait été poussée sur les rames de la station de métro Rogier.

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Le 14 janvier dernier, Ines faisait bien malgré elle l’actualité après avoir été jetée par un Français sur les rames du métro. Heureusement, la quinquagénaire a pu compter sur la réactivité du conducteur du métro qui a su s’arrêter en urgence et sauver sa vie. Après un premier message de sa fille qui remerciait en personne le conducteur de métro et le service des urgences de la clinique Saint-Jean, Ines s’est également emparée de son clavier pour donner des nouvelles rassurantes sur les réseaux sociaux.

«Un grand merci pour les millions de messages venant de partout. Il est impossible de répondre à chacun individuellement. Ma convalescence sera longue, les progrès seront difficiles, mais vos aimables paroles m’aideront autant que les traitements qui m’attendent. Les montagnes d’aujourd’hui sont les dunes de demain. J’y crois. Un million de baisers», a-t-elle écrit selon les informations de Het Laatste Nieuws. Sous la publication, ils sont nombreux à avoir apporté leur soutien à Inès, qui a grandi à Bruxelles et est infirmière de formation.

L’employé sanctionné

L’employé de la Stib qui a filmé, à l’intérieur du dispatching, la scène de la tentative de meurtre dans la station de métro Rogier, «a été sanctionné à hauteur de la gravité de la faute», avait pour rappel déclaré vendredi Françoise Ledune, porte-parole de la Stib. Selon Sudinfo, il a été rétrogradé dans ses fonctions et devrait être muté au sein de la cellule Propreté de la Stib. La société de transports en commun n'a pas souhaité apporter d'autres explications quant à sa décision, rappelant qu'aucune entreprise ne commente les sanctions disciplinaires.

Le suspect de l’attaque est, lui, toujours arrêté. Sa mise en détention a d’ailleurs été prolongée d’un mois selon la DH.