Fin du masque dans les transports: «Cette décision aurait dû être prise depuis des semaines»

La Wallonie défendra elle aussi l’abandon du port du masque dans les transports en commun lors du prochain comité de concertation, prévu le 20 mai, a affirmé mercredi, en séance plénière du parlement régional, le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (Ecolo).

par
Belga
Temps de lecture 2 min.

«C’est une position commune adoptée la semaine passée en conférence interministérielle par tous les ministres de la Mobilité», a-t-il précisé alors qu’il était interrogé sur le sujet par les députées Jacqueline Galant (MR) et Mathilde Vandorpe (Les Engagés).

«Cette décision aurait déjà dû être prise depuis plusieurs semaines mais les comités de concertation ont été reportés. Nous sommes aujourd’hui dans une autre phase de l’épidémie, qui nous permet de défendre cet abandon», a ajouté Philippe Henry.

Une date commune pour les trois Régions

La ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters (Open Vld), a tenu un discours similaire le même jour au Parlement flamand, en réponse aux questions de l’élu N-VA Bert Maertens. Ce dernier estime que le gouvernement flamand, où est représenté son propre parti, ne devrait pas attendre le 20 mai pour décider d’abandonner le masque dans les transports qui relèvent de sa compétence.

La gestion globale de la crise du coronavirus n’étant plus entre les mains du fédéral (la «phase fédérale» a pris fin en mars), les entités fédérées ont théoriquement le pouvoir de décider ce qu’il en est dans leurs transports en commun (TEC, De Lijn, etc.), note mercredi une source bien informée. Dans un souci de lisibilité et de logique, les membres de la Vivaldi estiment cependant qu’il vaut mieux se concerter autour d’une même date pour l’abandon du masque obligatoire dans les transports, qui n’est pas un enjeu primordial.

Le prochain codeco, le 20 mai, devrait entre autres permettre au fédéral et aux entités fédérées de s’accorder sur la suite de la gestion de la pandémie, avec l’émergence possible de nouveaux variants et une potentielle résurgence saisonnière, alors que le fédéral n’a justement plus la main et que le «commissariat corona» s’est éteint.