Emmanuel André met en garde: «il est possible que l’on doive à nouveau adapter nos règles»

L’hiver approche et, avec lui, une nouvelle hausse des contaminations au coronavirus. Sur Twitter, Emmanuel André a rappelé que les «petits détails du quotidien» avaient bel et bien un impact sur la pandémie, et qu’il était possible de freiner la croissance des courbes Covid.

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«Nous arrivons dans la période hivernale et il faut donc s’attendre à ce que les transmissions augmentent. Rien de sorcier: il fait plus froid, donc on se retrouve à l’intérieur et on ferme les fenêtres. Ces petits détails du quotidien ont, comme on le sait, un impact», écrit Emmanuel André sur Twitter.

«La réduction partielle du risque de transmission qu’offre le vaccin ne peut pas compenser totalement l’augmentation du risque de transmission lié à nos activités sociales plus intenses à l’intérieur», poursuit le virologue. «La réduction majeure du risque d’hospitalisation qu’offre le vaccin permettra aux personnes infectées d’avoir moins de risques de formes sévères. Mais au niveau de la société, le nombre de personnes hospitalisées sera toujours plus ou moins lié au nombre de personnes fragiles infectées.»

«Dans l’absolu, il est donc tout à fait possible que l’on doive de nouveau adapter nos règles de «vivre ensemble» d’ici quelques semaines, pour infléchir une tendance et retrouver un équilibre», ajoute-t-il. «On peut dès aujourd’hui faire attention en veillant à maintenir une bonne aération des espaces communs et en portant le masque lorsque tous les principes de prévention ne peuvent être maintenus.»

Appel au respect mutuel

«Certaines personnes auront besoin de ‘voir les chiffres qui augmentent’ avant d’adapter leurs habitudes. D’autres le font déjà. Cette pandémie nous concerne tous et rentrer en conflit ne sert pas à grand-chose.»

«Au même titre que certains demandent à être respectés dans leur choix de ne pas se faire vacciner ou de ne pas prendre de précautions, les personnes qui se lèvent pour aller ouvrir la fenêtre ou continuent à mettre un masque doivent être respectées. Car elles nous protègent tous», conclut le microbiologiste.