Démission d’Ihsane Haouach : D’après Jean-Marc Nollet, «G-L. Bouchez a poussé des journalistes à écrire des choses qu’il savait fausses»

Le co-président d’Ecolo Jean-Marc Nollet a accusé mardi le président du MR Georges-Louis Bouchez d’avoir «poussé des journalistes à écrire des choses qu’il savait fausses» concernant la note de la Sûreté de l’État sur Ihsane Haouach, l’ex-commissaire du gouvernement auprès de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH) qui a remis sa démission.

Veuillez accepter les cookies pour afficher ce contenu.
par
Belga
Temps de lecture 2 min.

«Je suis scandalisé par la manière dont Georges-Louis Bouchez a poussé des journalistes à écrire des choses qu’il savait fausses», a déclaré M. Nollet sur les ondes de Bel-RTL.

«Car contrairement à ce qui a été écrit, Ihsane Haouach n’est pas membre des Frères musulmans ; contrairement à ce qui a été écrit, aux yeux de la Sûreté de l’État, Ihsane Haouach n’a pas eu de propos extrêmes ; et surtout, la conclusion du rapport n’est pas qu’il y a un risque avec Ihsane Haouach mais un risque pour Ihsane Haouach, et qu’il faut donc l’informer et la protéger», a ajouté le co-président des Verts.

«Vraiment problématique et interpellant»

À ses yeux, le rôle de M. Bouchez dans ce dossier est «vraiment problématique et interpellant». «Il a notamment essayé de faire croire que (la secrétaire d’État à l’Égalité des genres, Ecolo) Sarah Schlitz avait toute l’info avant d’aller au Parlement, c’est faux.» «Ça va laisser des traces, nous n’allons pas rester sans réaction ni silencieux. Aujourd’hui, je suis heureux car la vérité apparaît au grand jour», a poursuivi Jean-Marc Nollet.

Il n’y a cependant pas de difficulté pour lui à voir Ecolo continuer à gouverner avec le MR, «car nous distinguons fortement le rôle et les propos d’un président de parti comme Georges-Louis Bouchez de ce que les ministres MR font dans les différents gouvernements».

Le président des Bleus a immédiatement réagi sur Twitter, dénonçant une tentative de diversion des Verts. «Quel respect pour la liberté de la presse. Selon le co-président d’Ecolo, les journalistes sont des personnes qui écrivent ce qu’on leur demande. Belle diversion. Scandalisé par la complaisance face aux atteintes à la neutralité de l’État. Écolo doit revenir à la raison», a exhorté Georges-Louis Bouchez.