Cet auteur bruxellois avait prédit la pandémie dans un roman refusé par toutes les maisons d'édition

"On a refusé de m'éditer, ils m'avaient dit que j'allais semer la panique", explique Guy Servranckx dans une interview accordée à la DH. 
par
Maite
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C'est en 2018 que le Bruxellois entamait l'écriture de 'Le Dernier Iceberg', un thriller climatique. A cette époque, il ne se doutait pas que deux ans plus tard son histoire allait faire écho dans la vraie vie. En effet, dans ce roman, "le réchauffement climatique libère une bactérie que le chercheur chinois Zhang Kiang, de retour à Guangzhou, transmet à d'autres sur le marché de la ville. Dans le port de Shanghai, 5.000 vacanciers, dont des Cantonais, embarquent pour une croisière sur le Spectrum of the Seas. Et voilà la souche de Guangzhou à la conquête de la planète", peut-on lire dans la DH.

"Semer la panique"

Guy Servranckx, ancien employé chez GSK notamment, a donc imaginé une bactérie, la souche de Guangzhou, qui tue des centaines de millions de personnes. Ce qui ressemble étrangement à ce qui est en train de se dérouler actuellement dans le monde. "Covid-19 est loin d'être l'unique menace pour les humains. Il en est de bien plus virulents. J'ai pris l'exemple du pergélisol, cette couche de sol imperméable et gelé que l'on rencontre au-delà des 60 degrés de latitude Nord. Le permafrost pourrait libérer des entérobactéries archaïques dont on sous-estime la pathogénicité. Je crains que Covid-19 fasse 12.000 victimes en Belgique", explique-t-il à nos confrères.

Les similitudes ne s'arrêtent pas là. Il y décrit aussi l'appel sans réponse des scientifiques, les ratés des pouvoirs publics, les incohérences de l'OMS,...

En septembre 2019, Guy Servranckx envoie le manuscrit à quelques grandes maisons d'édition. Toutes refusent de le publier. L'une d'elles lui répond même qu'avec son scénario il risquait de semer la panique dans les foyers.

Quelques mois plus tard, nous sommes en plein pandémie...