«C'est le virus qui est le maître du temps», d'après Elio Di Rupo

«C'est le virus qui est le maître du temps», a affirmé le ministre-président wallon Elio Di Rupo sur le plateau de l'émission «Jeudi en prime» sur la RTBF. Selon lui, le comité de concertation convoqué vendredi envisagera le report au 19 avril des mesures d'assouplissements qui avaient été annoncées pour le 1er avril.
par
Clement
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Face à l'augmentation des contaminations à la Covid-19, le Premier ministre Alexander De Croo a convoqué un comité de concertation vendredi à 15h00. En tant que ministre-président, Elio Di Rupo participera à la réunion. «On voudrait faire en sorte qu'un certain nombre de mesures soient préservées, comme le retour à l'école après les vacances de Pâques ou la réouverture de l'horeca le 1er mai. Est-ce qu'il ne faudra pas faire marche arrière ? On le verra demain», a-t-il commenté, assurant que la fermeture des écoles n'était «pas à l'ordre du jour».

Selon lui, le comité de concertation pourrait décider de, soit resserrer la vis, soit annoncer que l'on reporte au 19 avril les mesures prises pour le 1er avril. Le précédent comité de concertation, le 5 mars, avait annoncé l'entrée en vigueur du «plan plein air» à cette date. Celui-ci devait concerner les parcs d'attraction, les marchés, les excursions à l'extérieur ou encore les camps de vacances. Quant à l'éventualité de fermer les salons de coiffure et les centres commerciaux, comme le préconisent certains experts, «je ne crois pas que c'est le chemin que l'on doit emprunter demain». «Le yo-yo, ce n'est pas la solution», a fait valoir le ministre-président wallon.

Elio Di Rupo a par ailleurs déploré le manque de disponibilité des vaccins. «Il y a un retard considérable dans la production. En Wallonie, nous disposons d'une capacité pour procéder à 200.000 vaccinations par semaine. Si on avait ds vaccins en quantité, on pourrait doubler la vitesse de vaccination.» A cause de ces retards, le retour à la liberté «serait plutôt pour août que juillet.»