Au chômage temporaire en 2020, Arthur va devoir payer 1.700 euros d’impôts supplémentaires

Arthur (prénom d’emprunt) a eu une mauvaise surprise en remplissant sa déclaration fiscale. Mis en chômage temporaire pendant plusieurs dizaines de jours en 2020, il a découvert qu’il allait devoir payer 1.700 euros d’impôts supplémentaires.

par
Rédaction en ligne
Temps de lecture 2 min.

«Super! 1.700 euros d’impôts supplémentaires par rapport à l’année précédente. Merci au gouvernement d’avoir garanti le pouvoir d’achat durant la crise», s’est indigné Arthur auprès de nos confrères de RTL Info.

Comme beaucoup d’autres travailleurs, Arthur a été mis en chômage temporaire durant la crise en 2020, et n’a ainsi pas observé de grande différence au niveau de ses revenus. Aujourd’hui, au moment de remplir sa déclaration d’impôts, il découvre qu’il devra s’acquitter de 3.040 euros, soit près de 1.700 euros supplémentaires par rapport à l’année précédente. «On vous donne de la main droite, pour reprendre de la main gauche, comme un cadeau empoisonné », déplore-t-il.

Un précompte professionnel réduit

Comment expliquer une différence si importante? Les allocations de chômage temporaire des mois de mai à décembre derniers étaient en effet sujettes au prélèvement à la source d’un précompte professionnel réduit, à 15% (plutôt que 26,75% habituellement). En fonction de la situation de chaque contribuable qui a bénéficié d’un tel chômage temporaire corona, il pourrait être amené à devoir payer un peu plus d’impôts qu’attendu, ou à recevoir un retour moindre, à cause de ce prélèvement réduit du précompte professionnel. Le SPF Finances indique toutefois que les contribuables peuvent demander un étalement. Des délais peuvent ainsi être accordés, allant de 4 à 12 mois.