Après 2 ans de souffrance, elle découvre enfin la cause de ses douleurs

Après deux ans de souffrance, une jeune femme de 21 ans, originaire du Limbourg, a découvert l’origine de sa maladie.

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«J’ai toujours été gêné par mes règles», explique Lotte, une jeune Limbourgeoise de 21 ans à nos confrères du Nieuwsblad. «Parfois, j’avais tellement mal que je ne pouvais pas aller à l’école mais on m’a toujours dit qu’il est normal en tant que femme d’être embêtée par ses règles.»

La douleur persiste, Lotte décide alors d’aller chez un gynécologue qui lui conseille de prendre une pilule hormonale, afin qu’elle n’ait plus ses règles.«Je me suis vite rendu compte que ce n’était pas la bonne solution, mon corps a mal réagi. J’avais des pertes de sang tous les jours donc après six mois de souffrance, j’ai arrêté», raconte la jeune femme.

«J’avais ce qu’on appelle un ‘endo belly’»

Et puis, les problèmes se succèdent: infections de la vessie jusqu’à deux fois par mois, jambes lourdes, fatigue, douleurs pendant les rapports sexuels. «Presque tous les jours après avoir mangé, j’avais des crampes, de la diarrhée et un ventre gonflé, ce qu’on appelle un ‘endo belly’. Je ne suis jamais allée au restaurant sans Imodium dans mon sac à main.»

Lotte n’a pas eu de réponses chez le gynécologue, elle a donc utilisé le Web pour comprendre ce qui lui arrivait. «J’ai découvert que mes symptômes indiquaient une endométriose et un risque de ne pas pouvoir tomber enceinte.» Les deux gynécologues consultés par Lotte n’ont pas validé cette hypothèse. Ils lui ont donné des médicaments pour le syndrome du côlon irritable. Cela n’a rien changé aux douleurs de Lotte qui a également dû passer 6 tests MST en un an, bien qu’ils aient toujours été négatifs.

«Ignorée pendant 2 ans»

«Je me suis senti ignorée pendant deux ans», explique Lotte, déçue. Six mois plus tard, Lotte a décidé de se rendre au centre d’endométriose de l’hôpital Jessa à Hasselt. «Là, ils m’ont immédiatement dit que mes soupçons n’étaient pas infondés. C’était possible que je souffre d’endométriose et par conséquent, j’avais moins de chances de tomber enceinte», se souvient la jeune femme.

«J’ai le désir d’avoir des enfants, cela m’a donc effrayée même si les chances de grossesse pourraient augmenter en éliminant l’endométriose avec la chirurgie». Lotte a d’ailleurs subi une opération. «Cela fait plus de deux semaines. J’ai encore quelques douleurs ici et là, mais je me donne du temps», ajoute Lotte.

Après un parcours difficile, la jeune Limbourgeoise de 21 ans a décidé de partager son histoire sur Instagram. «Je voulais aider d’autres filles et femmes dans la même situation. Beaucoup de jeunes femmes souffrent des mêmes douleurs que moi mais peu de personnes en parlent. Je leur conseille d’écouter leur corps et de tirer la sonnette d’alarme à temps. L’idéal est de se rendre chez un spécialiste ou un centre d’endométriose, pour être comprise».