Week-end au Paradise City

par
Pierre
Temps de lecture 3 min.

Paradise City festival, clap deuxième! Le festival le plus bucolique de la saison retrouve son pâturage entre deux douves du château de Steenokkerzeel avec quatre principes pour mot d'ordre: hédonisme, éco-durable, vegan (mais pas que) et surtout électronique. Une cinquantaine d'artistes et DJ's vont défiler durant deux jours. Et Gilles De Decker, l'organisateur, nous promet de prendre autant soin du ventre et de nos oreilles que de la nature.

Quels changements avez-vous amené pour cette seconde édition?

Gilles De Decker: «On a fait appel à un chef réputé en Flandres, élue ‘lady chef' en 2009, Sofie Dumont. Elle va tenir un restaurant pop-up et proposer un dîner trois services avec boissons incluses sur l'île du festival. Ce sera de niveau Michelin. Parmi les autres nouveautés, nous avons les entrées VIP. On n'a jamais cru aux zones VIP, ça ne correspond pas à notre philosophie. Par contre, on va travailler avec une application qui permettra de commander des boissons n'importe où sur le festival, et des garçons viendront les apporter. Certains repas seront également livrés. Je crois qu'on est le premier festival à faire cela. Enfin, au niveau du camping, on va offrir des tentes en carton. Le but sera ensuite de les recycler. Le petit déjeuner sera offert par le Pain Quotidien.»

L'an dernier, vous aviez une scène davantage tournée vers le live, assez excentrée, mais qui restait relativement vide par rapport aux DJ's.

«On a toujours une scène live. Ca reste très important pour nous. Mais c'est vrai que l'an dernier, nous avions voulu proposer des groupes plus ‘indie'. La scène était peut-être également un peu trop grande alors que le public était plutôt en mode ‘fête'. Les autres scènes étaient plus proches de l'eau et du château. Il faisait chaud donc les gens avaient plus tendance à être ‘open air'. Cette année, on va rendre cette scène live plus agréable, avec une capacité plus petite, et en restant dans l'électronique.»

L'affiche est relativement dense cette année.

«Au niveau du nombre, je crois qu'on est plus ou moins dans la même veine. La plupart des DJ's auront surtout un peu plus de temps pour leur set. On veut qu'il puisse raconter leur histoire. Mais surtout, avec la réputation qu'on a construite l'année dernière, on a eu plus de facilités à booker des grands noms comme Henrik Schwarz, Âme ou Agoria qui se sont de très beaux noms dans la scène électro.»

Vous avez très clairement inscrit votre festival dans l'agenda de l'été.

«Oui, on a eu des feedbacks très positifs. Evidemment, c'était une première édition, donc on a modifié quelques trucs pour être un peu plus professionnel. En fait, les visiteurs de l'an dernier ont eu droit cette année à une réduction jusqu'au 15 avril. Et 40% des gens ont acheté leurs tickets avant cette date. C'est énorme, et c'est un signe que les gens ont adoré. Maintenant, est-ce qu'on s'est installé dans le calendrier des festivals en Belgique ? Oui, je l'espère même si nous n'aurons jamais la taille des Ardentes ou du Pukkelpop. Notre ADN est d'être un festival intime.»

Des coups de cœur personnels à proposer dans les noms moins connus?

«Il y a notamment Hunee qui est en train d'exploser pour l'instant. C'est un DJ incroyable, il mélange le disco, la house, etc. Il n'a pas de style spécifique, il peut être très classique mais il très en vogue pour le moment. On a également Kiasmos, Christian Löffler, ou encore Tuff City Kids qui est un duo de Dj's réputés (Gerd Janson et Lauer) assez rare à booker à deux. On a également le groupe israélien Red Axes qui a un son très original, un peu plus oriental.»

Paradise City Festival, du 25 au 26 juin, au château de Steenokkerzeel