Violemment agressée chez elle par quatre hommes car elle voulait aider les victimes de viols

Mardi,
par
ThomasW
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Orlane, une jeune liégeoise, a été violemment agressée par quatre hommes qui se sont introduits chez elle.

Ce mardi 9 mars, Orlane Graindorge a été violemment agressée par quatre hommes à son domicile. Les agresseurs ont notamment tailladé le corps de cette jeune liégeoise de 25 ans avec un couteau à pain. Orlane a eu la peur de sa vie. « J'ai vraiment cru qu'ils allaient me tuer », a-t-elle confié. Elle s'en sort avec de nombreuses plaies sur le corps et 40 points de suture.

« Il m'a dit que je faisais trop de bruit avec mon ASBL »

Rapidement, la jeune femme a compris que les quatre hommes n'étaient pas entrés chez elle par hasard ou pour la cambrioler. « Il m'a dit que je faisais trop de bruit avec mon ASBL et qu'elle n'avait pas intérêt à voir le jour », a-t-elle expliqué à 7sur7. En effet, elle-même victime d'un viol de la part d'un de ses amis il y a deux ans chez elle, Orlane était sur le point de lancer "Don't cry, talk", une ASBL pour soutenir les personnes victimes de viols et d'agressions sexuelles.

Une agression faite par des professionnels ?

Les quatre hommes qui se sont introduits chez Orlane étaient cagoulés et gantés. Elle n'a pas pu les identifier. « On aurait dit des militaires », raconte-t-elle. L'agression a duré environ 15 minutes. Ensuite, les agresseurs ont pris la fuite. La jeune femme a immédiatement appelé la police et a été transportée à l'hôpital. « Les policiers m'ont expliqué que j'avais sûrement affaire à des professionnels et que quelqu'un les avait peut-être payés pour me faire peur, me faire du mal, ou pire: me tuer », a-t-elle détaillé.

« Je pensais faire quelque chose de bien mais pas au prix de ma vie »

Une enquête a été ouverte pour retrouver les agresseurs d'Orlane. La police pourra notamment compter sur les images de la caméra de surveillance de l'immeuble. En attendant, la Liégeoise a annoncé sur Facebook qu'elle allait se retirer de l'ASBL. « Elle verra bel et bien le jour mais pour ma sécurité et celle de mes proches, je préfère prendre les menaces au sérieux de mes agresseurs et de ne plus faire partie du jeu. Nous vivons dans un monde qui va très mal. Je pensais faire quelque chose de bien mais pas au prix de ma vie », a indiqué Orlane.