VIDEO. Gaia dénonce des cas de souffrance animale dans les laboratoires de la VUB
Dans le cadre de cette étude menée de mars à juin 2016, une enquêtrice a infiltré les laboratoires de recherche de l'Université, explique Gaia. "Elle y a découvert un monde de cauchemar pour les animaux de laboratoire, allant de tests de routine douloureux, de manque de soins appropriés et de l'incapacité à traiter correctement les souffrances infligées aux animaux, à de la négligence généralisée, de la complaisance et du mépris pour leur bien-être."
Des méthodes de mise à mort illégales
Parmi les pratiques condamnables et les infractions à la législation constatées, Gaia pointe notamment le fait que les souriceaux qui ne meurent pas d'asphyxie après exposition au dioxyde de carbone sont décapités ou encore que certains sont placés vivants au congélateur. Par ailleurs, des bébés porcelets sont parfois décapités, une méthode de mise à mort illégale pour cette espèce. L'organisation dénonce également des cas de surpopulation dans les cages et de comportements névrotiques.
Une vidéo choc
"La souffrance routinière, la cruauté, l'indifférence et la négligence que nous avons observées à la VUB mettent sérieusement en question les affirmations des chercheurs, qui ne cessent de répéter que les animaux de laboratoire sont soignés et traités de manière exemplaire, dans un respect strict de la législation en vigueur", regrette Gaia, qui a réalisé une vidéo sur base de ses investigations, disponible sur internet.
L'association de défense des animaux réclame dès lors un audit approfondi de l'animalarium de l'université et la suspension de son agrément concernant l'expérimentation animale.