Une otarie pour tracter des embarcations au Mont Mosan, la vidéo fait polémique

« C'est assez », un collectif de défense des animaux, a diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo montrant deux otaries, dont une attachée par le cou, qui tractent des enfants sur un bateau. Cette pratique a été filmée au parc du Mont Mosan, près de Huy. Choquée, l'association a lancé un appel à l'action.
par
oriane.renette
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Une otarie, attachée, qui tracte des enfants installés à bord d'un petit bateau. La scène s'est déroulée au parc du Mont Mosan, près de Huy, et a été filmée par un visiteur.

« C'est assez », un collectif de défense des cétacés maintenus en captivité, a partagé ces images sur Facebook. La vidéo a fortement fait réagir les internautes. En deux jours, elle a été partagée près de 7.000 fois et comptabilise plus de 400.000 vues.

Le collectif appelle toutes les personnes indignées par ces images à réagir pacifiquement, en interpellant le parc avec courtoisie. Il réclame de « cesser au plus vite ce genre d'activités qui participe encore un peu plus au mal-être d'un animal captif ».

« Les otaries sont des êtres sensibles et n'ont pas à être attachées par le cou pour tracter des enfants ! », insiste le collectif.

Le parc réagit

« Les otaries ne sont pas maltraitées », réagit Jean-Marc Vanberg, directeur du Mont Mosan dans les colonnes de la Meuse ce mardi. Les otaries ne sont pas forcées à tirer les embarcations, elles font ce tour de leur plein gré, justifie-t-il.

« Elles viennent chercher d'elles-mêmes un anneau relié par un fil à un petit bateau, elles mettent ensuite cette anneau dans leur bouche ou autour de leur cou. Elles peuvent lâcher l'anneau quand elles le souhaitent », détaille le gérant qui a lui-même entraîné les otaries. « Je connais mon métier et mes animaux. Nous les aimons, ils sont le faire-valoir du parc, nous n'avons aucune raison de les maltraiter », conclut-il.

Aux yeux du collectif toutefois, ces pratiques « d'un autre âge » ne sont plus tolérables. « Ce que l'on autorisait avant, choque maintenant. On n'accepte plus que les animaux soient utilisés pour le loisir des humains », indique Christine Grandjean, porte-parole du collectif.