Une lettre comme dernier regret de David Hallyday envers son père

Un an après la mort de sa rockstar de père, David Hallyday est revenu sur son plus gros regret: la non transmission d'une lettre.
par
Laura
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Interrogé ce dimanche 18 novembre dans l'émission Sept à Huit sur TF1, le chanteur est revenue sur la disparition de son père.  David Hallyday déplore ne pas avoir pu lui dire au revoir, tenu à distance au moment où le rocker vivait ses dernières heures.

Sans au revoir

L'après-midi précédant le décès, "j'ai passé la journée à attendre de pouvoir entrer dans son bureau où il était hospitalisé et je n'ai pas pu le faire", le staff médical invoquant la fatigue, dit-il."Je pense qu'ils avaient des consignes", ajoute-t-il, répondant "oui" quand la journaliste lui demande si elles émanaient de Laeticia.

David écrit alors à son père. "J'ai laissé une lettre à la personne de service (...) Le lendemain, je lui ai demandé s'il avait pu lui remettre la lettre, il m'a dit 'non désolé, je n'ai pas pu lui remettre ni lui lire'. Ça m'a marqué au fer et je pense que c'est le seul truc de toute ma vie dont je n'arriverai pas à guérir". "Je n'ai pas pu lui dire au revoir, c'est la réalité, c'est tout," ajoute-t-il, prévenu du décès par le médecin.

Question d'héritage

Le fils aîné de Johnny Hallyday est également revenu sur la question de l'héritage qu'il décrit comme est "un droit moral" pour chacun des enfants. "Beaucoup de gens parlent d'argent, (mais) un héritage, c'est la preuve qu'on a existé pour un parent, c'est surtout ça", dit le musicien de 52 ans, engagé dans une bataille testamentaire face à la veuve du rocker, Laeticia -- dont il ne prononcera jamais le nom au cours de l'interview.

"Je demande simplement le droit moral de nous quatre (les 4 enfants de la star, ndlr), voilà, que ce soit partagé entre nous quatre", dit-il dans ce premier entretien télévisé depuis un an, accordé au magazine Sept à Huit.

"Qu'on puisse avoir le droit de gérer son image, d'avoir en tout cas un droit de regard sur son image, et personnellement sur ce qui me liait avec lui, c'est-à-dire la musique et rien du reste", ajoute David Hallyday, qui a aussi écrit des chansons pour son père ("Mirador", "Sang pour sang"...).

"On salit son image"

Lui et Laura Smet, les deux aînés, ont engagé une procédure en justice pour contester le testament de leur père rédigé sous l'empire de la loi californienne, qui lègue l'ensemble des biens à Laeticia et à leurs deux petites filles. "Depuis sept-huit mois j'entends tout et n'importe quoi", dit David Hallyday. "Le pire de tout pour moi c'est l'impression qu'on salit son image en disant que c'est un homme qui détestait la moitié de ses enfants... c'est une blague! Mon père était quelqu'un d'aimant qui adorait ses quatre enfants (...) C'était un mec génial".

Aujourd'hui, avoir des contacts avec ses deux demi-soeurs, les fillettes de Johnny et Laeticia, "c'est compliqué", dit-il. "Mais on en aura. Elles savent, je leur ai dit avant de partir que chez moi était chez elles".