Une Indienne de 10 ans demande à pouvoir avorter après un viol

La Cour suprême indienne a accepté d'entendre le recours d'une fillette de 10 ans violée par son oncle. Elle demande l'autorisation exceptionnelle d'avorter au-delà du délai légal.
par
Camille
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Les parents de la victime enceinte de 26 semaines affirment que leur fille n'est pas physiquement apte à accoucher. Ils avaient saisi la plus haute juridiction du pays après qu'une cour d'appel ait rejeté leur demande d'autoriser l'avortement. Les interruptions volontaires de grossesse ne sont autorisées en Inde au-delà de 20 semaines de grossesse que dans les cas où la vie de la mère serait en danger. La grossesse n'a été découverte que récemment quand la fille s'est plaint de maux de ventre.

Les tribunaux indiens sont régulièrement saisis de demandes d'avortement de victimes de viols réalisant trop tardivement qu'elles sont enceintes. En mai, la Cour suprême avait autorisé une victime de 10 ans originaire de l'Etat de Haryana à avorter à près de 21 semaines.

L'Inde a un triste bilan en matière de viols. En 2012, le viol en réunion d'une étudiante en kinésithérapie à New Delhi avait révulsé le pays, et jeté une lumière crue sur les violences subies par les femmes dans ce pays de 1,25 milliard d'habitants.