Un violent séisme à la frontière entre l'Iran et l'Irak

Le bilan du tremblement de terre qui a eu lieu dimanche soir à la frontière entre l'Iran et l'Irak ne cesse d'augmenter. Lundi matin, l'agence de presse étatique iranienne Irna a ainsi relayé un nouveau bilan officiel d'au moins 207 morts et 1.700 blessés liés au séisme côté iranien.
par
Nicolas
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Un terrible séisme d'une magnitude de 7.3 sur a secoué les provinces iranienne de Kermanshah (ouest du pays) et irakiennes de Souleimaniyeh (nord-est de l'Irak) et de Diyala ne cesse d'augmenter dans la nuit de dimanche à lundi.

Les médias locaux avaient un moment évoqué le nombre de plus d'un millier de personnes blessées, rien que dans la province iranienne de Kermanshah, frontalière de l'Irak et où l'épicentre de la secousse a été située par des géologues américains.

AFP / ISNA / P. Pakizeh

Les secours n'étaient attendus qu'au lever du jour

Le bilan devrait encore augmenter, préviennent les autorités locales. Un porte-parole du ministre iranien de l'Intérieur avait notamment précisé, durant la nuit, que les opérations de secours ne pourraient être pleinement efficaces qu'après le lever du jour. Dans les provinces de Kermanshah et d'Ilam, les écoles vont garder portes closes lundi, selon des autorités locales, alors que le travail des secours doit s'intensifier.

La secousse, de magnitude 7.3 selon l'institut américain USGS, a eu lieu dimanche soir et a été ressentie jusqu'en Turquie.

Une région sujette aux secousses

Côté irakien, des responsables locaux avaient rapporté dès dimanche soir, notamment à l'agence AFP, six décès liés au séisme, dans la province de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan irakien. Au moins 50 personnes y seraient également blessées, et environ 150 autres à Khanaqin, dans la province de Diyala qui borde également la frontière avec l'Iran.

La région est régulièrement sujette à des secousses, étant située à un point de rencontre majeur de différentes plaques tectoniques.