Un salon de l'emploi pour les réfugiés à Anvers
En 2017, le Voka avait organisé un marché des talents pour les primo-arrivants. "Nous avons ensuite constaté un grand intérêt des entreprises pour dénicher du talent dans ce groupe-cible", explique la coordinatrice du projet au sein du Voka anversois, Nyota Mweze.
Le salon du 15 octobre affiche complet. Trente entreprises y participeront, dont bpost, le chocolatier Guylian, l'entreprise de services ICT Esas et la société de production de métaux Umicore. Elles cherchent des candidats pour divers postes vacants, tels que des ouvriers en bâtiment, des comptables ou du personnel informatique.
"La bonne attitude"
Les demandeurs d'emploi, invités à participer par des conseillers de l'emploi, constituent aussi un groupe diversifié, ayant suivi des études ou non. "Les entreprises cherchent avant tout la bonne attitude. Elles sont prêtes à dispenser des formations au sein de l'entreprise."
Selon le Voka, la plupart des employeurs cherchent des réfugiés reconnus afin de s'assurer que le nouvel employé puisse rester dans le pays. Ceux dont la procédure d'asile est pendante sont également autorisés à travailler en Belgique. Après quatre mois dans le pays, ils peuvent demander un permis de travail.