Un plan d'action contre l'alcool en milieu estudiantin
Un premier coup de sonde avait déjà été mené en 2010 par l'UCL. L'université a réalisé une nouvelle enquête auprès de 4.500 étudiants afin de comprendre la consommation excessive d'alcool et pouvoir agir.
Il ressort de cette nouvelle enquête que 25% des étudiants sont ivres au moins une fois par semaine. Le type d'alcool privilégié est la bière et le jour de la semaine le plus propice à la consommation est le jeudi. Le profil : un étudiant de sexe masculin, âgé de 18 à 21 ans, résidant en kot et participant activement au folklore étudiant. Les étudiants koteurs (64%) développent en effet une consommation moyenne d'alcool beaucoup plus élevée que ceux qui résident chez leurs parents.
Les étudiants associent en outre la consommation d'alcool au renforcement de la socialisation et à la relaxation. 60% des étudiants rapportent que l'alcool leur a permis de diminuer leur stress. L'étude montre encore que la pression sociale est le facteur central de la consommation d'alcool, avec une tendance à boire plus, pour «faire comme les autres».
Les principales conséquences de cet abus d'alcool sont la négligence des études (44%), des relations sexuelles non-désirées ou regrettées (12%) et les violences entre jeunes (8%).
Cinq axes pour agir
Un plan d'action sur dix ans a été mis en place par l'université, en partenariat avec les étudiants. Il comprend cinq axes: privilégier des événements de taille moyenne, avec des boissons non alcoolisées attractives, renforcer la prévention avec, notamment, un test en ligne, renforcer et diffuser de meilleure manière le règlement de l'UCL concernant l'animation, analyser la consommation d'alcool avec l'aide de chercheurs, et enfin, susciter l'intérêt d'autres institutions.
Ph. Belga / B. Fahy