Un enfant battu sauvé subtilement par une serveuse au restaurant

Aux Etats-Unis, la vigilance d'une serveuse a permis aux autorités compétentes de sortir un jeune garçon d'un foyer où il était battu. Celle-ci a remarqué qu'il avait plusieurs blessures sur le corps et lui a demandé discrètement s'il avait besoin d'aide, ce qu'il a confirmé. Le beau-père et la mère ont été interpellés. 
par
sebastien.paulus
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Flavaine Carvalho peut être considérée comme une sauveuse à son échelle locale. Cette serveuse dans un restaurant de Floride, a remarqué qu'un garçon de 11 ans était marqué par des bleus sur le visage et les bras alors qu'il mangeait avec ses parents dans l'établissement où elle travaillait.

En fait, l'adolescent ne mangeait pas réellement, puisqu'il regardait son beau-père et sa mère faire, ceux-ci affirmant qu'il dînerait plus tard à la maison. "Je pouvais voir qu'il avait une grosse égratignure entre les sourcils. J'ai vu aussi un bleu près de son œil. J'ai senti que quelque chose n'allait pas", témoigne la jeune femme.

Une intervention indispensable

Ne souhaitant pas rester sans rien faire face à cette situation, la serveuse écrit sur une feuille de papier: "As-tu besoin d'aide?" Le garçon a alors hoché de la tête et Flavaine s'est résolue à appeler la police. La patrouille dépêchée sur place a interrogé le garçon qui a expliqué être battu par son beau-père.  Il a expliqué avoir été pendu à une porte, frappé avec un balai et menotté. Il a aussi dit qu'on lui interdisait parfois de manger pour le punir.

Le jeune homme a été examiné par des médecins et le beau-père a été arrêté. La maman a admis qu'elle était consciente de la situation mais qu'elle n'avait rien fait pour l'empêcher et fait donc face à des accusations de négligence. Le pré-adolescent ainsi qu'un autre enfant de 4 ans ont été placés sous la garde du Département des enfants et des familles de Floride.

La serveuse a été félicitée par la police pour son intervention dans cette affaire délicate. "Ce que cet enfant a vécu, c'est de la torture. Si Madame Carvalho n'avait rien dit, ce petit garçon ne serait peut-être plus parmi nous", a indiqué un porte-parole de la police locale.