Un club de strip-tease met à l'honneur des robots faisant de la pole dance
Le SC Club fête son cinquième anniversaire à Nantes et pour l'occasion, il a invité des danseuses très particulières durant un mois. Les "robots sexy" de l'artiste britannique Giles Walker se déhancheront dès mardi. Toutefois, leur vocation n'est bien évidemment pas de remplacer les véritables danseuses. Ces deux robots aux courbes féminines et chaussés de talons aiguilles, sont composés de pièces automobiles en plastique et en acier.
Leur tête est en fait une caméra de vidéosurveillance, pour tourner en dérision l'invasion de la "vidéo-protection" dans l'espace public. Giles Walker entend de cette manière "jouer sur la notion de voyeurisme", en s'interrogeant sur "qui a le pouvoir entre le voyeur et la personne observée", a-t-il précisé. C'est au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas que l'artiste a présenté son projet l'an dernier.
Le facteur humain mis en valeur
Laurent Roué, patron de l'établissement, explique quant à lui qu'il s'agit avant tout de valoriser l'humain: "Ces robots nous permettent plutôt de mettre en valeur le côté humain de nos danseuses, qui ne font pas que danser : elles assurent aussi l'animation du club et parlent aux clients. Nous sommes l'un des seuls secteurs économiques où les robots ne remplaceront jamais l'humain." Pour cet ancien patron d'un théâtre érotique et professionnel de la photo de charme, il s'agit donc avant toute chose de faire passer un message fort au public.