Tshisekedi révoque un ministre de Kabila et libère des opposants

Le nouveau président de la République démocratique du Congo, l'ex-opposant Félix Tshisekedi, a annoncé mercredi soir la révocation d'un ministre nommé à l'époque de son prédécesseur Joseph Kabila, au nom de la lutte «contre l'impunité», ainsi que la libération d'opposants politiques.
par
Camille
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Proclamé vainqueur de l'élection présidentielle du 30 décembre, investi le 24 janvier, Félix Tshisekedi n'a toujours pas nommé de Premier ministre ni de gouvernement. Il est lié par un accord politique à son prédécesseur Joseph Kabila, dont la coalition du Front commun pour le Congo (FCC) a conservé la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Cela ne l'a pas empêche de prendre un certain nombre de mesures.

L'annonce-surprise de la «fin de la récréation» a été faite par la présidence sur la chaîne d'Etat RTNC, en même temps que les détails d'une grâce présidentielle qui était plus attendue. Elle profite entre autres à un défenseur des droits de l'homme et un opposant, tous deux emprisonnés sous l'ère Kabila. Un ministre a également été révoqué. «Vous pouvez considérer qu'à partir de ce jour le ministre des Affaires foncières est effectivement suspendu et une action judiciaire sera ouverte à son encontre», a déclaré le directeur de cabinet du chef de l'Etat, Vital Kamerhe.

La libération d'un autre opposant, Diomi Ndongala, est suspendue au retour à Kinshasa du ministre de la Justice, actuellement en province.