Travailler moins, une solution pour limiter le dérèglement climatique

Neuf heures par semaine. C'est le temps de travail maximum qu'il faudrait prester afin de contribuer à limiter le réchauffement climatique, indique une nouvelle étude britannique.
par
oriane.renette
Temps de lecture 2 min.

Il existerait bel et bien un lien entre le temps de travail et le dérèglement climatique, selon une recherche réalisée par Autonomy, un think tank britannique qui étudie principalement l'avenir du monde du travail et de l'économie. Et travailler moins permettrait de diminuer le réchauffement climatique, selon cette étude relayée par le média Positivr.

Ainsi, au rythme actuel des émissions carbones, les Britanniques devraient travailler au maximum neuf heures par semaine afin de maintenir le pays sous le seuil de réchauffement des 2°C.

En Suède, il faudrait se limiter à 12h/semaine, mais à six en Allemagne ! Cette différence s'explique par le taux d'émission produite selon les industries actives dans chaque pays.

Une piste de solution parmi d'autres

Bien entendu, la limitation du temps de travail seule ne serait pas suffisante pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique, souligne les chercheurs. Elle devrait être pensée parallèlement à d'autres mesures, telle qu'une transformation radicale de notre système et de notre mode de consommation au profit d'une économie verte et décarbonisée. « Devenir une société verte et durable requerra de nombreuses stratégies, et la réduction du temps de travail n'en est qu'une parmi d'autres », pointe Will Stronge, le directeur d'Autonomy.

« Il est clair que si nous voulons éviter une catastrophe, il est impensable de poursuivre avec notre mode de production actuel. Aujourd'hui, il y a une demande pour une semaine de travail plus courte et il est grand temps d'utiliser cet élan pour discuter d'objectifs ambitieux en termes de durabilité écologique et de prospérité », concluent les chercheurs.