On a testé Klask, un jeu convivial venu du Nord

On connaissait déjà le Mölkky, ce jeu de quilles en bois venu de Finlande et idéal pour animer les après-midi entre potes. Voici désormais Klask, un nouveau jeu danois que nous avons testé pour vous
par
ThomasW
Temps de lecture 2 min.

Le nom de Klask ne vous dit probablement pas grand-chose. Ce n'est ni le dernier produit à la mode d'une grande enseigne suédoise, ni la dernière tendance bien-être venu de Scandinavie. Klask, c'est un jeu de société en bois qui s'est déjà vendu à 500.000 exemplaires dans le monde. Il a été inventé en 2014 par Mikkell Bertelsen, un père de famille danois.

«Je voulais créer un jeu pour jouer avec ma femme et mes deux jeunes enfants et j'ai conçu Klask dans mon petit atelier», explique l'inventeur danois. La légende raconte qu'il a commencé par en créer quelques-uns pour offrir à ses amis à Noël mais rapidement, il a commencé à recevoir des commandes des quatre coins du Danemark. L'année suivante, Mikkell a conçu 3.000 jeux de ses propres mains dans son garage avant de confier la production à une entreprise chinoise. Voici comment est né un phénomène mondial.

 

Les raisons du succès

Moins de six ans plus tard, il s'est déjà vendu plus de 500.000 exemplaires de Klask dans le monde. Il suffit de tenir le jeu entre les mains pour comprendre les raisons de ce succès mondial. La première chose qui marque, c'est l'immédiateté et la simplicité du concept. Montre en mains, il ne faut que 30 petites secondes pour installer le plateau et lancer une partie. Comptez 30 secondes supplémentaires pour expliquer les règles à un nouveau joueur.

Venons-en au but du jeu justement. Le contenu de la boîte est minimaliste. Il y a un plateau en bois de 50 cm de long qui fait office de terrain de jeu, deux buteurs magnétiques, une petite balle jaune, trois galettes aimantées, deux jetons pour comptabiliser les scores et quelques pièces de rechange. Le jeu repose sur le magnétisme. En glissant sa main en dessous du plateau surélevé, chaque joueur contrôle son pion grâce à un ingénieux système d'aimant placé sous le plateau. Le but est simple. À la manière du «air hockey», il faut envoyer la bille dans le but adverse (un rond de 3 cm creusé dans le bois). Quelques petites subtilités viennent mettre du piment dans le jeu. Le fait de tomber dans son propre but (ça arrive plus souvent qu'on ne le pense quand on commence!) ou d'avoir deux galettes collées sur son pion donne un point à l'adversaire. Le premier à six remporte la partie!

Un jeu intuitif et amusant

Klask fait partie de ces jeux faciles à manier mais difficile à maîtriser. Si n'importe quel joueur âgé de 7 à 77 ans peut participer à une partie, la gagner demande de l'adresse mais aussi de faire preuve de stratégie, voire de roublardise. Est-ce qu'on choisit de défendre ou au contraire de prendre des risques, quitte à envoyer la balle dans son camp? En tout cas, il ne laisse personne indifférent. Au bureau, il a fait son petit effet. «C'est durable, convivial et facile à transporter», indique Stefan, malgré deux cuisantes défaites. «Je trouve ça très intuitif et très amusant. C'est à la fois fun et simple», souligne quant à lui Sébastien, bon perdant. Grand vainqueur des quelques parties de Klask au sein de la rédaction de Metro, Clément lui est prêt pour le championnat du monde. En effet, depuis 2017, des joueurs du monde entier se retrouvent pour le Klask World Championship. L'édition 2019 a eu lieu à Helsinki et a été remportée par un Polonais.

Au-delà de ce tournoi, Klask fédère toute une communauté de joueurs et de joueuses qui partagent leurs exploits ou leurs parties dans des endroits insolites sur les réseaux sociaux. D'ailleurs pour encore plus de convivialité (et de stratégie!), depuis peu, une version arrondie du Klask, uniquement jouable à quatre joueurs est commercialisée depuis peu. Comptez 50 € pour la version que nous avons testée et qui se joue à deux et 65 € pour la version quatre joueurs. Si vous cherchez un jeu convivial pour animer vos soirées entre amis, Klask mérite vraiment le coup d'œil!

Thomas Wallemacq