Stéphane Pauwels raconte sa descente aux enfers: "J'ai tout perdu"

Ce mercredi, Stéphane Pauwels était l'invité de Cyril Hanouna afin d'aborder l'hypocrisie dans les médias. Le Belge a profité de l'occasion pour raconter sa descente aux enfers, ainsi que l'acharnement médiatique qu'il estime avoir subi.
par
sebastien.paulus
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En octobre dernier, l'ex-animateur Stéphane Pauwels écopait d'une peine de 30 mois de prison, assortie d'un sursis de cinq ans. Il avait été reconnu co-auteur d'un vol avec violence perpétré à Lasne en mars 2017 et de détention de cocaïne.

Ce mercredi, l'ancien visage de RTL sport était invité par Cyril Hanouna pour une discussion qui tournait autour de la question de l'hypocrisie dans les médias. Sur le plateau, Pauwels est revenu sur sa condamnation qui a causé l'arrêt brusque de sa carrière à l'écran.

"Ma carrière s'est arrêtée du jour au lendemain, pour une histoire de fou. En fait, j'étais en interview avec Éric-Emmanuel Schmitt et les flics viennent me chercher. On m'inculpe pour un vol avec violence, un home-jacking. Je ne savais pas de quoi ils me parlaient. (...) Je n'ai pas été blanchi. Il y a des accusations qui se sont rajoutées, notamment à cause des médias", explique-t-il.

Acharnement médiatique

L'animateur est ensuite revenu sur sa décision de ne pas faire appel: "Pourquoi je n'ai pas été en appel? Parce que pendant deux ans et demi, tous les jours, on a mis ma tronche sur les premières de couverture dans les médias, avec la bande de Farid Hakimi. Dès qu'on parlait d'eux, on ajoutait ma photo. Moi, je suis père de famille. (...) Le problème, et je pense que d'autres ont vécu ça, c'est que quand on est un homme public, la presse y va de bon cœur. À un moment donné, on doit vous punir et vous êtes impuissant."

Stéphane Pauwels a ensuite tenu à remercier la France pour la main qu'elle lui a tendu: "La juge m'a interdit pendant un an d'aller en France, donc plus de travail. Toutes les télévisions belges se sont détournées de moi, tout s'est arrêté du jour au lendemain. Il y a deux mecs qui m'ont tendu la main: Christian Ollivier du groupe RTL et Yves Bigot le patron de TV5 Monde. Et pour moi, ça vaut tout l'or du monde. (...) Mais oui, dans cette affaire, j'ai tout perdu."

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