Series of the Week: «Wicked City», meurtres à Los Angeles

par
Laura
Temps de lecture 2 min.

Chaque semaine, Metro se penche sur une série télé à venir. Mardi prochain, ABC dévoilera «Wicked City», une série d'anthologie à suspense sur des crimes commis à Los Angeles au début des années 80.

Le pitch

La première saison (dix épisodes de 42 min) se déroule en 1982, dans l'atmosphère folle du Sunset Strip, cœur de la vie nocturne de Los Angeles, où le rock'n'roll, la drogue et le sexe forment un cocktail explosif. Deux inspecteurs de police se lancent à la poursuite d'un tueur en série qui s'en prend à des jeunes femmes et défraie la chronique.

Les promesses

Le pitch est plutôt attrayant et le format de la série est prometteur. Le show prend la forme «d'une affaire par saison», explique le scénariste Steven Baigelman. «Certains de nos personnages verront la fin de leur histoire après cette saison, et certains se retrouveront dans une autre époque, un autre lieu et une autre affaire.»

Steven Baigelman explique aussi que le show ne repose pas sur des tueurs en particulier. «À cette période, au début des années 80, Los Angeles était la capitale du meurtre et la capitale des tueurs en série. Les gens venaient à L.A. pour la gloire et la reconnaissance. Curieusement, les tueurs en série y venaient pour la même raison», ajoute le scénariste.

Au casting, on retrouve un acteur issu d'un genre totalement opposé: Ed Westick (photo), qui interprétait le fameux Chuck Bass dans la série «Gossip Girl». Il campe dans cette première saison le rôle du serial killer, ce qui finalement, ne nous étonne pas trop. À ses côtés, Jeremy Sisto -connu pour son rôle de Cyrus Lupo dans «New York, police judiciaire» et celui de Billy Chenowith dans «Six Feet Under»-, mènera l'enquête avec Gabriel Luna («Matador»).

On espère que la série parviendra à exprimer son côté sombre, le show étant diffusé sur un network qui n'a pas l'autorisation de montrer trop de sexe ou de violence.

La bande-annonce très sage tend malheureusement à confirmer cette crainte. Et si le Los Angeles des années 80 semble plutôt bien recréé, les premières images manquent d'ambiance et d'identité visuelle forte, pourtant primordiales pour une série d'anthologie. Le scénario et le casting pourront peut-être faire pencher la balance dans l'autre sens.