Série de la semaine : «Claws», le crime jusqu'au bout des ongles
Le pitch
La série nous plonge dans la vie de Desna qui est à la tête de son propre salon et qui veut mettre derrière elle son passé sombre. Elle s'occupe désormais de son frère jumeau Dean, qui souffre de troubles mentaux.
Desna travaille avec ses amies Jennifer, Quiet Ann, Polly et Virginia. Elle va avoir affaire à des mafieux du coin comme Roller, un péquenaud jouant au gangster, qui utilise son salon pour blanchir son argent.
À cela s'ajoute Bryce, le mari de Jennifer qui est sobre depuis peu et qui s'est reconverti en coach, mais aussi le Dr Ken Brickman qui a décidé de lancer une clinique illégale, ou encore l'oncle Oncle Daddy, un dangereux mafieux profondément catholique et activement bisexuel.
Les promesses
À l'origine, la série avait été développée par HBO pour en faire une comédie au format court, avant que TNT ne la reprenne pour réaliser une dramédie avec des épisodes plus longs.
Créée par Eliot Laurence («Welcome to Me») et produite par Rashida Jones -qui est également connue pour ses rôles dans «The Office (US)» et «Parks and Recreation»- «Claws» a pour principal attrait son univers drôle et décalé. À l'image d'«Orange is the new Black», la série met à l'honneur des femmes marginalisées fortes et indépendantes.
L'esthétique de la série est très flashy et bling bling. Mais au-delà de cette ambiance ensoleillée et girly, vient s'ajouter un côté plus trash, avec quelques cadavres au menu.
La productrice exécutive Janine Sherman Barrois inscrit «Claws» dans les «Florida noir shows», un genre popularisé par «Dexter». «Normalement, les mauvaises choses se passent pendant la nuit, dans l'obscurité, mais dans un Florida noir show', tout se passe dans la lumière et sous le soleil brillant, ce qui donne un côté absurde», explique-t-elle.
Au casting, on retrouve des actrices bien connues du petit écran comme Niecy Nash que l'on a pu voir à l'uvre dans «Scream Queens». À ses côtés: Jenn Lyon («Justified»), Judy Reyes («Devious Maids»), Carrie Preston («The Good Wife») ou encore le mannequin Karrueche Tran.
La série promet donc du fun, du rythme, et un univers à la fois flashy et noir avec des personnages hauts en couleurs. Reste à savoir si elle parviendra à proposer une histoire consistante et à garder l'équilibre de ce ton décalé tout au long de la saison.