Sécurité routière à Bruxelles : beaucoup reste à faire

Pour la ministre bruxelloise en charge de la sécurité routière, Elke Van den Brandt (Groen), le baromètre semestriel publié ce jeudi par Vias confirme le défi auquel la capitale est confrontée. «Il y a beaucoup de travail pour améliorer radicalement la sécurité routière à Bruxelles. Le nombre de victimes de la route doit impérativement diminuer. Il faut vraiment renforcer à la fois la sécurité routière réelle et le sentiment de sécurité des usagers de la route», a-t-elle réagi.
par
oriane.renette
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Selon Vias, si le nombre de décès diminue légèrement dans la capitale, le nombre total de victimes de la route n'y recule pas, contrairement aux autres régions, et le nombre d'accidents impliquant des cyclistes continue d'augmenter fortement (+16%).

Dans ce contexte, «la généralisation de la zone 30 dans toute la Région de Bruxelles-Capitale est un levier important. Les études montrent en effet qu'à 50 km/h, un piéton fauché par une voiture a 80% de risque de décéder alors qu'à 30 km/h, ses chances de survie sont de 80%», a rappelé Elke Van den Brandt.

Par ailleurs, «nous allons également repenser l'aménagement des rues afin que les automobilistes ajustent leur vitesse systématiquement. De cette façon, nous aurons des quartiers apaisés reliés par des axes structurants plus sûrs et plus fluides», a-t-elle ajouté.

Plus de contrôles

Le gouvernement souhaite enfin mettre l'accent sur l'application des règles, via des contrôles accrus. «Les brigades cyclistes constituent un pas important dans la bonne direction. Grâce au fonds de circulation, nous voulons également récompenser les zones de police qui travaillent à faire respecter la sécurité routière», a encore indiqué Elke Van den Brandt.

«Avec une meilleure infrastructure, des règles de circulation plus strictes et un contrôle efficace de celles-ci, nous pouvons vraiment augmenter la sécurité routière à Bruxelles», a-t-elle conclu.