Sauvetage de quatre chevaux en détresse : ils vivaient dans leurs excréments

Les associations « Animaux en Péril » et « Help Animals » sont intervenues ce mardi à Sprimont, en région Liégeoise, pour secourir deux juments et leurs poulains qui vivaient dans des conditions exécrables. Malgré plusieurs avertissements, la propriétaire n'avait pris aucune mesure pour améliorer leur environnement.
par
oriane.renette
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Les équidés ont été retrouvés « dans un état épouvantable » : « ils étaient prisonniers d'un terrain marécageux, à la recherche désespérée de nourriture et d'un endroit sec », raconte l'une des associations intervenues pour les secourir.

La confiscation des chevaux avait été ordonnée par le bourgmestre. En effet, la propriétaire avait reçu plusieurs avertissements mais n'avait pris aucune action pour améliorer leurs conditions de vie.

Un sauvetage compliqué

L'intervention a été « délicate », raconte l'ASBL « Animaux en Péril » : « les soigneurs et bénévoles des refuges ont découvert un véritable chaos », explique-t-elle. « Les juments et leurs petits essaient de se protéger, tant bien que mal, dans un abri vétuste dont le toit n'est vraiment pas étanche. Le sol de ce dernier est constitué d‘une très importante couche d'excréments. Une masse d'objets et détritus encombre le terrain, compliquant l'accès aux animaux. » Sortir les chevaux de cet enfer prendra près d'une heure.

Ph. Facebook

Mère et poulains ont rejoint un refuge, où ils sont désormais en sécurité. Surtout, ils sont enfin soignés.

« Sale, c'est un euphémisme »      

Le vétérinaire qui les a examinés a fait état d'un bilan catastrophique : un état de maigreur inacceptable, des pieds en partie pourris, des équidés infestés de parasites... « Le pelage des poulains est dans un état catastrophique », détaille l'ASBL. « À ce stade, le mot sale est un euphémisme. Le mélange de crottins et de boue, dans lequel les jeunes chevaux ont été obligés de se coucher pour se reposer, s'est agglutiné dans une épaisse couche séchée dont les soigneurs des refuges auront beaucoup de mal à venir à bout. La tonte sera incontournable.

Ph. Facebook

À ce jour, la propriétaire ne semble toujours pas reconnaître la gravité de la situation. Si le parquet décide de la poursuivre pour infraction au Code wallon du Bien-être animal, elle risque une peine prison et une amende pouvant s'élever à 1 million €.

 

??? Sauvetage de 4 chevaux en détresse à Sprimont

Ce mardi 19 janvier, les associations Animaux en...