Roberto Martinez à la tête des Diables Rouges : "Humble, fier et honoré"

par
Marie
Temps de lecture 2 min.

L'Espagnol Roberto Martinez, nouvel entraîneur des Diables Rouges, a indiqué jeudi midi lors de sa présentation officielle en tant que successeur de Marc Wilmots qu'il entamait ses nouvelles fonctions avec «humilité», et se sentait «fier et très honoré» d'être placé à la tête de l'équipe nationale belge. S'exprimant au siège de l'Union belge (URBSFA), il a précisé vouloir «apporter une mentalité de vainqueur dans l'équipe».

«C'est un sentiment très spécial d'être ici», indique celui qui est arrivé en matinée à Bruxelles. «Je me sens déjà le bienvenu. La Belgique est une des plus grandes équipes au monde et c'est un incroyable challenge qui m'attend».

«La Belgique possède une équipe que tout le monde aime regarder mais cela ne fait pas d'elle une nation victorieuse pour autant», a continué Martinez. «Nous possédons déjà les individualités. Il faut maintenant améliorer la mentalité. C'est le début d'un processus que nous allons devoir faire tous ensemble, en tant qu'équipe

L'ancien manager de Swansea, Wigan et Everton a ensuite abordé la prochaine campagne qualificative. «Nous voulons déjà nous illustrer pendant les qualifications. Ce dont je suis persuadé, c'est qu'il va falloir se battre pour remporter une grande compétition», a ajouté celui qui dirigera pour la première fois les Diables le 1er septembre prochain contre l'Espagne, au Stade Roi Baudouin. «C'est une coïncidence marrante pour moi mais ce sera surtout un bon test pour les joueurs. Nous pourrons apprendre des choses de cette rencontre.», a ajouté Robert Martinez.

«Je suis très impatient de me mettre au travail afin de rendre le football de l'équipe national attractif. J'aime quand mon équipe a le contrôle du ballon. J'ai déjà une idée très claire d'où je veux aller avec ce groupe. Nous allons rapidement nous mettre au travail», a ponctué le technicien espagnol.

Souriant et énergique, le coach de 43 ans a précisé, dans ses premiers mots face à la presse belge, qu'il avait été charmé et surpris par l'approche de l'Union belge, «le professionnalisme qu'ils ont montré dans tout ce processus».

 

Ph. V. Lefour