Qui sont les candidats belges de Top Chef 2020 ?

Top Chef sera de retour sur RTL TVI dès le lundi 24 février. Au menu : de l'audace, de la créativité et quinze candidats prêts à en découdre, dont deux Belges. Maxime Zimmer (30 ans) et Mallory Gabsi (22 ans) représenteront la Belgique dans ce concours culinaire devenu une vraie référence. Rencontre avec deux jeunes chefs passionnés.
par
oriane.renette
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L'audace sera le maître mot de cette onzième saison de Top Chef. À la tête des quatre brigades, on retrouvera Philippe Etchebest, Michel Saran, Hélène Darroze et Paul Pairet, chef triplement étoilé qui remplace Jean-François Piège.

Nouveau venu dans l'émission, c'est lui qui a « inspiré cette nouvelle saison », soutient Wiet Bruurs, responsable du divertissement chez RTL. «Son arrivée dans l'équipe les a encouragés à davantage expérimenter et à donner une autre dimension à cette compétition. Ils ont vraiment joué cette nouvelle saison sur l'innovation, sur l'audace et sur le côté conceptuel de cette nouvelle cuisine ».

Au total, 32 étoiles seront présentes sur cette saison. Ce qui, notamment, fait de Top Chef « une émission reconnue comme une référence par le monde de la cuisine et de la gastronomie », se réjouit Wiet Bruurs. Plus largement, Top Chef sait convaincre le public. D'année en année, l'émission connaît un franc succès et les téléspectateurs sont au rendez-vous. Pour cette édition 2020, deux Belges prennent part à l'aventure Top Chef : Maxime Zimmer (30 ans) et Mallory Gabsi (22 ans).

Maxime Zimmer, le « Meilleur Chef de Wallonie » dans la course

Meilleur Chef de Wallonie en 2019, et honoré d'un 14/20 au Gault & Millau, Maxime lance son propre restaurant à 21 ans à peine, « Un Max de goût », à Comblain-au-Pont, en région liégeoise. À 30 ans aujourd'hui, il se lance dans l'aventure Top Chef. Un choix qui ne coulait pas de source pour le Belge. « Je suis quelqu'un qui travaille dans l'ombre d'habitude, je ne m'expose pas trop, je suis fort timide », nous raconte le Chef. « Me présenter devant des millions de téléspectateurs m'a fait hésiter ». Finalement, il participe aux sélections et parvient à convaincre les deux jurys de haut niveau à Paris. « L'objectif premier c'était de participer à Top Chef. On ne pense même pas à la première épreuve, le but c'était d'y entrer. Après c'est que du bonus ! »

Photo Marie Etchegoyen / M6)

Pourtant, il faut croire que Top Chef lui a donné le goût des concours. « Il y en aura un autre prochainement, mais plus culinaire que médiatique cette fois », nous confie Maxime Zimmer. Sa cuisine ? « Surprenante, incisive, tranchante et puissante sur certains plats. Elle est axée sur le côté français, avec une fusion asiatique : travailler les vinaigres, certains sojas... ». Bref, une cuisine de caractère, à l'image du Chef.

Si on apprend aux côtés des plus grands, Top Chef, c'est surtout une incroyable aventure humaine. « Je suis quelqu'un de très humain, et ce côté est fort ressorti lors de cette expérience. Je me suis fait de nouveaux amis. On est en contact, tous les quinze, on va se voir avec certains », se réjouit le candidat. Son prochain défi ? « Être un bon père. Un petit bout arrive en avril, et en faire un enfant heureux, c'est le plus important ».

 

Mallory Gabsi : « à refaire, je le referai ! » 

À seulement 22 ans, Mallory Gabsi possède déjà une très belle carte de visite: un passage au Hertog Jan à Bruges, chef de partie en France, au Domaine de la Breteshe, pour ensuite seconder le chef Yves Matagne au Sea Grill à Bruxelles. Il pourra désormais ajouter une jolie ligne de plus à son CV : un passage dans l'émission Top Chef. « Même si ça reste de la « téléréalité », c'est un concours télé-culinaire qui met vraiment bien en avant le métier de la cuisine, qui est un très beau métier », souligne le candidat. « Beaucoup de jeunes regardent Top Chef et s'en inspirent pour leur futur… Ce qui fut mon cas. »

Après avoir suivi l'émission depuis son salon, c'est désormais dans les cuisines de Top Chef que Mallory Gabsi apprend encore: « on n'a pas beaucoup de temps. On a une image d'un plat dans la tête mais ça ne se passe pas toujours comme prévu. Il faut être rapide, réagir, il faut de la cohérence dans les plats…. Et puis être intelligent : savoir ce qu'il faut lancer en premier, parce qu'on ne peut pas se louper ! »

Photo Marie Etchegoyen / M6)

Pas encore de plat signature pour ce jeune chef, mais une cuisine qui accorde toute sa place aux poissons.  « Et j'attache aussi beaucoup d'importance aux sauces et aux légumes. J'aime beaucoup la cuisine gastronomique, la cuisine très fine. Ce sont les détails qui comptent pour les convives. J'aime que les clients soient contents, je pense que c'est le plus beau dans notre métier ».

Pour le candidat, l'après Top Chef sera synonyme de nombreux projets : « j'attends particulièrement le lancement de nouveaux défis avec mon chef, Yves Matagne. Je suis très impatient de démarrer cette nouvelle aventure avec lui. D'abord, l'ouverture le 6 mars d'un pop-up, place Royale, avec une cuisine à partager. Ensuite, on va ouvrir le nouveau Sea Grill, un très gros projet qui nous tient vraiment à cœur ».