Qu'attendre du comité de concertation de vendredi ?

Le 3 janvier dernier, le Premier ministre Alexander De Croo a annoncé qu'un nouveau comité de concertation aurait lieu ce vendredi 8 janvier. Mais que faut-il en attendre ?
par
Clement
Temps de lecture 2 min.

Depuis une douzaine de jours, et malgré les fêtes de fin d'année, les indicateurs sont de nouveau en baisse dans notre pays. Les chiffres restent cependant encore trop hauts pour parler d'un assouplissement, surtout que l'on a moins testé durant les fêtes que lors des semaines précédentes. Pour rappel, cet assoupissement pourrait intervenir lorsque nous atteindrons les 800 nouvelles contaminations et 75 admissions par jour pendant trois semaines. Or, avec plus de 1.500 contaminations et 140 hospitalisations en moyenne ce mardi, nous sommes encore loin de ces objectifs. Selon le porte-parole interfédéral Yves Van Laethem, ces seuils pourront être atteints début février si les tendances se poursuivent.

Actuellement, les indicateurs sont similaires à ceux que l'on avait début octobre, soit juste avant que la seconde vague ne frappe violemment notre pays. "La circulation du virus reste encore très élevée, donc vendredi prochain il n'y aura pas d'assouplissements", a ainsi prévenu Alexander De Croo lundi sur RTL. Et ce, même pour les coiffeurs, ou les clubs de sport, qui sont dans l'attente d'une éventuelle réouverture.

Situation similaire à fin avril

"On ne doit pas s'attendre à un durcissement ni à un assouplissement", confirme dans les colonnes de Sudpresse Yves Van Laethem. Même si, selon lui, la perspective d'un allégement des mesures ne semble plus si éloignée si les Belges continuent leurs efforts. "Si on compare la situation actuelle à celle de la première vague, c'est comme si on était à la fin avril. C'est pour cela que, dès début mai, on avait entamé une certaine forme de déconfinement".

Un message déjà partagé par Alexander De Croo lui-même. "Si les chiffres continuent à évoluer dans la bonne direction dans les semaines à venir, il est logique que nous commencions à parler d'assouplissement", avait-il reconnu dimanche, sans vouloir donner de "perspectives précises" pour ne pas "donner de faux espoirs".