Punk's not dead !

Les temps changent… Le punk s'est quelque peu institutionnalisé. Et pourquoi pas, d'ailleurs? Jusqu'au 26 avril 2020, le ADAM – Brussels Design Museum propose l'exposition "PUNK GRAPHICS. Too Fast to Live, Too Young to Die", qui explore le langage visuel singulier de ce mouvement né dans les années 1970.
par
Pierre
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D'abord présentée en 2018 au Museum of Arts and Design (MAD) de New York, elle est ici proposée pour la première fois en Europe. Basée sur la riche collection d'Andrew Krivine, qui a accumulé en quatre décennies quelque 3 000 pièces, cette exposition "illustre en particulier l'influence de l'attitude anti-establishment de cette culture, qui a privilégié une pratique ‘débrouille' et ‘artisanale' alors même que le secteur graphique professionnel s'ouvrait aux outils informatiques", expliquent les organisateurs.

"A l'époque, les musiciens créaient en effet leurs propres affiches et pochettes de disques, tandis que les fans créaient flyers et fanzines à l'aide de machines à écrire, découpant des lettres dans les journaux et magazines pour créer leur propre typographie rebelle."

Ce graphisme punk se caractérise notamment par une grande liberté d'inspiration : toutes les formes d'art, la culture pop ado ou encore le style des années 50-60.

Cette exposition propose en outre quelques exemples spécifiquement belges dont des affiches de concerts ou de groupes, ainsi que des pochettes de disques 33 et 45 tours de groupes et de maisons de disques belges.