Nous ne connaissons pas bien nos assurances
"Les compagnies vont sans doute davantage axer leur communication sur ce sujet à l'avenir", a commenté Philippe Colle, administrateur délégué de l'union professionnelle des entreprises d'assurances.
Même parmi les consommateurs ayant souscrit à ce type de produits, 21% estiment que le revenu de la branche 21 n'est pas sûr.
Les Belges ne connaissent pas bien leurs produits d'assurances, et c'est peut-être la faute à un manque de clarté dans les explications fournies à leur sujet. Pas moins de 69% des répondants estiment ainsi que les produits ne sont pas faciles à comprendre.
Trop de papiers
La même proportion pense qu'il y a trop de documents à lire et à signer lors de la souscription d'un nouveau contrat. Logiquement, les particuliers ayant recours aux services d'un courtier trouvent les produits plus clairs.
Assuralia a également sondé les consommateurs quant à la notion de solidarité au sein des assurances. Sans surprise, le Belge s'y montre favorable quand cela concerne sa propre personne. Près de trois quarts (73%) des répondants s'opposent ainsi à l'instauration de primes plus élevées s'ils souffrent d'une affection chronique.
Ils se montrent par contre favorables à 53% à des contributions plus élevées des assurés ayant été victimes à plusieurs reprises du même sinistre. Les particuliers approuvent encore plus massivement le fait que les personnes ayant provoqué un accident de la circulation sous influence prennent eux-mêmes en charge les frais.
Les particuliers demeurent également jaloux de leur vie privée. Ils sont 66% à s'opposer à l'utilisation des données personnelles par la compagnie d'assurances en échange d'une prime adaptée et 59% à refuser que celles-ci servent à offrir des services supplémentaires adaptés.
Le bureau GfK a organisé cette enquête en novembre 2017 pour le compte d'Assuralia auprès d'un échantillon de 1.130 particuliers et 151 indépendants.