Neckermann obtient un prêt de 2,6 millions pour surmonter la crise sanitaire
«Nous avons survécu à la faillite de Thomas Cook Belgique et, au mois de janvier et de février, nous avons enregistré des chiffres de ventes nettement supérieurs au plan d'affaires initial», a expliqué Laurent Allardin, managing director de Wamos Benelux. «C'est ce qui a motivé, entre autres, la décision des autorités régionales et du groupe Wamos de fournir des garanties pour les prêts. Nous sommes très heureux de pouvoir poursuivre le développement de nos activités en vue de devenir un acteur solide sur le marché belge des voyages, grâce à eux.»
«La réouverture des frontières et la reprise des vols des compagnies aériennes devraient offrir de meilleures perspectives pour le secteur», a ajouté Olivier Bouchat, vice-président de la SRIW. «Nous avons donc décidé d'aider Neckermann à passer ce cap difficile et espérons ainsi contribuer à la croissance d'une solide entreprise de voyage belge.»
Une collaboration entre Wallonie et Flandre
De son côté, Hilde Crevits, la ministre flamande de l'Emploi et de l'Économie, s'est réjouie dans un communiqué de l'union entre la Flandre et la Wallonie sur ce dossier. «Le fait qu'en misant sur leur complémentarité réciproque, les systèmes flamand et wallon de cautionnement puissent aider cette entreprise à obtenir un prêt est une bonne chose. Grâce à cette caution, 62 agences de voyages peuvent rouvrir leurs portes et près de 200 collaborateurs peuvent recommencer à travailler», a-t-elle conclu.
Les réservations des touristes belges étaient complètement à l'arrêt depuis la mi-mars. Neckermann, qui rouvre ses agences de voyage ce vendredi après trois mois de fermeture, en a aussi été la victime. Les loyers de ses agences ont notamment continué à courir. Malgré la reprise des réservations ces dernières semaines, il est peu probable que la perte soit amortie. L'obtention de ce prêt était donc primordiale.