Murielle Bolle, témoin clé dans l'affaire "Gregory", porte plainte après des menaces de mort

Peu avant Noël, Murielle Bolle a reçu plusieurs menaces de mort par courrier. Ce qui l'a poussée à porter plainte.
par
Clement
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35 ans après, l'affaire de Grégory Villemin continue à faire parler d'elle. Le 16 janvier dernier, la cour d'appel de Paris a annulé la garde à vue de Murielle Bolle, témoin clé dans l'affaire, en 1984. Adolescente à l'époque, elle avait été placée en garde à vue quelques jours après la mort de Grégory Villemin.

Murielle Bolle avait alors accusé son beau-frère, Bernard Laroche, d'avoir kidnappé le garçonnet en sa présence. L'adolescente avait ensuite répété ses propos devant le juge d'instruction, avant de se rétracter en dénonçant la pression des gendarmes. Elle n'a depuis cessé de clamer l'innocence de Bernard Laroche, abattu par le père du "petit Grégory", Jean-Marie Villemin, en 1985.

"Vous passerez aux aveux"

Aujourd'hui, Le Monde révèle que Murielle Bolle a été menacée de mort dans deux lettres distinctes, ce qui l'a poussée à porter plainte. "Je vous laisse passer les fêtes mais il n'y en aura pas d'autres", "En 2020, vous passerez aux aveux", est-il notamment écrit.

Selon elle, l'expéditeur des lettres est un proche ou un inconnu qui connaît bien sa vie quotidienne. "Un certain nombre de détails (dont la marque de sa voiture et un bar qu'elle fréquente, ndlr) me font penser que c'est quelqu'un qui me connaît", a-t-elle expliqué.

D'après Le Monde, ces menaces pourraient avoir un lien avec la sortie sur Netflix, en novembre dernier, d'un documentaire sur cette affaire.