Marvel va consacrer son premier film à une super-héroïne dans "Ant-Man et la Guêpe"

Avec "Black Panther", le studio Marvel a gagné gros en pariant sur la diversité: 1 milliard de dollars de recettes pour son premier titre dédié à un super-héros noir. La filiale du géant Disney compte renouveler ce succès avec une femme.
par
Laura
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Suite d'"Ant-Man" (2015), "Ant-Man et la Guêpe", en salles mercredi en France, est le premier film du studio Marvel consacré à une super-héroïne, sur un total de vingt opus sortis en une décennie dans l'univers cinématographique Marvel.

Sorti le 6 juillet aux Etats-Unis, il s'est propulsé en tête du box-office nord-américain dès sa sortie, récoltant 76 millions de dollars pour son premier week-end, soit quasiment 20 millions de dollars de plus que pour le premier volet. "Nous avons toujours su que le prochain film serait 'Ant-Man et la Guêpe'", a déclaré à l'AFP Kevin Feige, président de Marvel Studios, lors d'une journée presse fin juin à Pasadena, en banlieue de Los Angeles. "Le moment est enfin venu de la voir, dans son costume, devenir l'héroïne qu'elle avait dit vouloir être", a-t-il ajouté.

Dans le premier opus, Evangeline Lilly, alias Hope van Dyne, se rêvait en super-héroïne. Elle revient au faîte de sa forme et de sa détermination, prête à combattre sur un pied d'égalité avec Ant-Man, joué par Paul Rudd.

De figurante à super-héroïne

L'actrice a indiqué à l'AFP que Marvel envisageait à l'origine d'introduire son personnage dans "Captain America: Civil War", sorti en 2016, avec Ant-Man et les autres membres du groupe de justiciers des Avengers. "J'ai reçu un appel où on m'a dit 'On a décidé de ne pas te mettre dans 'Civil War''".

"J'ai demandé 'est-ce que je vais avoir un film? Est-ce que c'est ce que vous dites?'. Et ils ont répondu 'On veut vraiment consacrer un film à cette super-héroïne, et on ne veut pas qu'elle se retrouve à faire de la figuration'", perdue au milieu d'une série d'autres gros bras, poursuit l'ex-star de la série "Lost".

Ph. D.R

Manipulations atomiques 

Dans "Ant-Man", Scott Lang (Paul Rudd) est un petit malfrat au grand coeur qui peut devenir infiniment petit ou gigantesque, grâce à une combinaison qui manipule ses atomes.

Dans "Ant-Man et la Guêpe" - réalisé, comme le premier volet, par Peyton Reed -, Scott Lang est assigné à résidence à San Francisco, après avoir été capturé dans "Civil War". Pendant qu'il se débat pour reconstruire sa vie personnelle sans abandonner ses responsabilités de redresseur de torts, il est contacté par Hope van Dyne et son père, le brillant physicien atomique Hank Pym (Michael Douglas), qui l'enjoignent d'accepter une mission urgente.

Paul Rudd ("40 ans: mode d'emploi", "Parks and recreation"), co-scénariste du long-métrage, et Evangeline Lilly ("Le hobbit: la bataille des cinq armées") partagent l'affiche du film avec des stars comme, outre Michael Douglas - déjà présent dans le premier opus -, Michelle Pfeiffer et Laurence Fishburne.

Plus modestes recettes

Il n'y a pas que les gentils héros qui bénéficient des efforts de diversité du studio: la méchante Ghost, interprétée par la britannique Hannah John-Kamen, était dans les BD d'origine un personnage masculin. Elle emboîte le pas à Cate Blanchett, pionnière maléfique dans "Thor: Ragarnok".

Le premier "Ant-Man" avait été acclamé par la critique, mais avait été l'un des films de Marvel aux plus modestes recettes. Une considération toute relative à l'échelle des revenus astronomiques des productions du studio, puisqu'il a malgré tout généré quelque 500 millions de dollars.